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Lewis Hamilton (Mercedes) vainqueur en Espagne : "J'ai dû me battre avec l'équilibre de la voiture"

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 11/05/2014 à 19:03 GMT+2

Lewis Hamilton (Mercedes) a dû se bagarrer pour gagner, dimanche à Montmelo. Contre son coéquipier Nico Rosberg et sa voiture, surtout.

Lewis Hamilton (Mercedes) et Nico Rosberg (Mercedes) sur le podium du Grand Prix d'Espagne 2014

Crédit: Daimler AG

La réalisation du Grand Prix d'Espagne avait diffusé de larges extraits des échanges radio - parfois tendus - entre Lewis Hamilton et son ingénieur, on n'a donc pas été surpris par les commentaires du vainqueur britannique, interrogé sur le podium par l'ancien propriétaire et directeur d'équipe, Eddie Jordan.
"Merci à toute l'équipe pour le travail exceptionnel réalisé", a dit Lewis Hamilton, désormais à la tête de 26 victoires en Championnat du monde. "Ma première victoire en Espagne (ndlr : il n'a même jamais gagné le Grand Prix d'Europe à Valence) me va droit au cœur, tout comme le soutient exprimé par le public."
Puis, il a évoqué la lutte avec son coéquipier, à travers des stratégies croisées, ce qui l'a obligé à contenir en pneus "dur", le retour de l'Allemand, en "medium". "Je n'ai jamais piloté une voiture aussi bonne et nous n'avions jamais réussi à créer un tel écart avec les autres. Je n'ai rien à dire sur les arrêts au stand, non, le problème c'est que je n'étais pas assez rapide, et que Nico était plus rapide. Je me suis battu avec l'équilibre de la voiture et j'ai vraiment dû m'appuyer beaucoup sur mes ingénieurs pour trouver les moyens de créer des écarts, en faisant bouger les réglages dans tous les sens", a ajouté le nouveau numéro un mondial. "Cela n'a pas été facile, mais heureusement j'ai pu résister jusqu'au bout alors que nous n'étions pas avec les mêmes pneumatiques."
Je croyais vraiment que tout cela allait arriver
Toujours très corporate, il a félicité Mercedes ; à tous les niveaux. "Les gars travaillent très dur depuis des années et là ils commencent à récolter les fruits de ce travail", a-t-il rappelé. "Donc oui, je profite de chaque moment qui passe, et ça fait encore plus plaisir de gagner devant les membres de notre conseil d'administration. Chaque fois que Dieter Zetsche venait l'an dernier, on faisait une mauvaise course, donc il fallait vraiment obtenir un bon résultat, devant lui, pour qu'on arrête de penser qu'il nous porte la poisse."
Pour finir, il est revenu sur les circonstances de son choix d'opter pour Mercedes, fin 2012, que certains voyaient comme une erreur d'aiguillage. Approché par Niki Lauda au Grand Prix de Singapour, il avait ensuite réfléchi avec Ross Brawn, alors directeur de l'équipe. Son compatriote, artisan des sept titres mondiaux de Michael Schumacher, lui avait expliqué qu'il était possible de mettre fin à l'hégémonie de Red Bull. "Quand je me suis assis avec Ross, chez ma mère, à la table de la cuisine, c'est un peu l'idée qu'il m'a vendue", a-t-il raconté. "Je croyais vraiment que tout cela allait arriver, mais je ne pensais jamais que j'arriverais à creuser un écart de 50 secondes sur les Red Bull dans un grand prix. Donc ça veut dire que l'équipe fait un travail exceptionnel et je me sens privilégié d'en faire partie, de pouvoir contribuer à obtenir ces résultats. Ça fait quatre doublés d'affilée, c'est juste irréel".
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