Bonus-malus : Le clash chez Mercedes, la sensation Verstappen, la déception pour Ricciardo et Vettel
Mis à jour 16/05/2016 à 10:37 GMT+2
GRAND PRIX D'ESPAGNE - Cette 5e manche du Mondial a été marquée par l'incroyable accrochage entre Lewis Hamilton et Nico Rosberg (Mercedes) et la victoire du jeune Max Verstappen (Red Bull).
La note : 4/5
Ce Grand Prix d'Espagne restera dans les annales de la F1, pour ce clash entre les Mercedes qui a rouvert une cicatrice et cette victoire de Max Verstappen (Red Bull) qui procure un agréable sentiment de renouvellement du sport. Juste dommage que les stratégies aient finalement désigné le vainqueur.
L'événement : L'accrochage entre les Mercedes
Nico Rosberg et Lewis Hamilton ont fini dans les graviers du virage n°4 et le management de Mercedes va avoir bien du mal à recoller les morceaux. Néanmoins, Toto Wollf a préservé l'essentiel : on va continuer de voir ses pilotes se battre en piste.
Le vainqueur : Max Verstappen
Les heures passées au simulateur Red Bull de Milton Keynes lui ont sûrement apporté une bien meilleure connaissance de l'ergonomie (volant, etc…) de la RB12 qu'il ne l'a prétendu tout le week-end mais Daniil Kvyat, qui a refait le chemin inverse, a souligné le challenge que représentait le changement de baquet.
Le fils de Jos était le boss ce dimanche et il est devenu une légende aux Pays-Bas, admis comme 22e nation au tableau d'honneur des Grands Prix. Sa gestion des pneus et sa résistance à ce vieux routier qu'est Kimi Räikkönen (Ferrari) en ont dit long sur son potentiel.
Les battus : Daniel Ricciardo et Sebastian Vettel
L'Australien de Red Bull a lâché la proie pour l'ombre en passant de 2 à 3 arrêts. L'Allemand de Ferrari a terminé 3e et doit s'agacer de ces précieux points perdus au championnat. Son passage de deux à trois arrêts l'a aussi condamné.
L'attaquant : Carlos Sainz
Qualifié huitième et troisième après le clash entre les Mercedes, l'Espagnol termine sixième à domicile avec un statut de leader chez Toro Rosso que Daniil Kvyat ne semble pas près de lui contester.
Le vilain
Kevin Magnussen, qui a accroché son coéquipier de Renault, Jolyon Palmer, dans le dernier tour. 10 secondes de pénalité rajoutées à son temps de course.
Le dépassement du Grand Prix
Tour 59 : Ricciardo (Red Bull) se jette à la corde du n°1. Une manœuvre audacieuse que Sebastian Vettel (Ferrari) contre illico et ne tarde pas à dénoncer. Une sacrée offensive de la part de l'Australien et une frayeur de plus pour l'Allemand, habitué depuis trois Grands Prix à avoir une Red Bull turbulente dans les parages.
Le bonus : La justesse de la FIA
Lewis Hamilton a retenu son souffle en attendant le verdict des commissaires sur sa responsabilité dans le fameux accrochage. Une troisième réprimande cette saison aurait automatiquement activé une sanction de 10 places sur la grille du prochain Grand Prix. Martin Donnely, ancien pilote, a porté un jugement de sage qui a sauvé l'intérêt du rendez-vous du 29 mai à Monaco.
Rosberg "avait le droit de faire sa manoeuvre" et la tentative d'Hamilton était "raisonnable" a conclu le collège des commissaires. "La convergence des événements fait qu'aucun des pilotes n'est totalement ou majoritairement responsable."
Le malus : Les Mercedes out
Cinquième Grand Prix de non-duel entre les Mercedes. Plus frustrant que jamais.
Le regret : La course brouillonne de Romain Grosjean
Le Français de Haas a roulé artificiellement à la deuxième place avant de rentrer au stand, puis il a cassé son aileron avant et l'a fait changer au 38e tour passage. Reparti dernier, il est rentré définitivement à cause de problèmes de freins, au 57e tour.
Le sondage
Qui jugez-vous responsable de l'accrochage entre les Mercedes ?
L'instant surréaliste
Les deux pilotes Mercedes qui choisissent de rentrer casqués. Ça valait peut-être mieux qu'ils ne se croisent pas têtes nues...
La stat : Verstappen jeune premier
Max Verstappen (Red Bull) plus jeune vainqueur en 940 Grands Prix depuis 1950, à 18 ans, 7 mois et 15 jours. Mais il n'a toujours pas le droit de louer une voiture de location...
La déclaration dépitée : Daniel Ricciardo
J'étais en tête. L'équipe a décidé de passer sur une stratégie à trois arrêts quand j'étais toujours en tête, et quand je suis ressorti des stands j'étais derrière trois voitures que j'ai dû dépasser. Ne pas être sur le podium, ça craint !
La déclaration impossible à croire : Carlos Sainz
Je tiens à féliciter Max Verstappen pour sa victoire et je n'en nourris aucune jalousie.
Le point au championnat
1-Rosberg 100 pts, 2-Räikkönen 61 pts, 3-Hamilton 57 pts, 4-Vettel 48 pts, 5-Ricciardo 48 pts
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