Frustré, Palmer peut compter sur la confiance de Renault

Le début de saison de Jolyon Palmer contraste avec celui de son équipier Nico Hülkenberg chez Renault. Le Britannique a jusqu’à présent systématiquement été battu par l’ancien pilote Force India en qualifications et il court toujours après ses premiers points, alors que Hülkenberg reste sur une série de deux arrivées dans le top 10.

Palmer, dont le contrat avec Renault expire à la fin de cette année, garde néanmoins la confiance de son employeur, tout du moins pour le moment. "Jolyon a eu un début d’année délicat, reconnaît Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing. S’il y avait un souci affectant la voiture, vous pouviez presque être sûr que cela tombait sur lui."

"Nous faisons tout pour régler tous les aléas de fiabilité impactant la performance. Loin des circuits, un travail énorme est abattu à Enstone et à Viry pour y remédier, a-t-il ajouté. Nous connaissons les ressources de Jolyon, mais aussi sa capacité à rebondir. Il l’a démontré l’an passé avec sa solide seconde partie de saison. Nous travaillons sans relâche pour lui offrir une monoplace lui permettant de briller."

Palmer espère pour sa part que l'ouverture de la saison européenne ce week-end à Barcelone lui permettra de véritablement lancer sa campagne 2017. "Nous avons vu ce dont la R.S.17 est capable et je sais que tout ce dont j'ai besoin pour marquer des points est un week-end linéaire, a-t-il confié. C’était vraiment rageant en Russie. Ma voiture était performante, mais j'ai été éliminé [par Romain Grosjean] dès le deuxième virage. Le sport automobile est ainsi, mais cela n’en reste pas moins extrêmement frustrant."

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