Sebastian Vettel (Ferrari) : "La voiture est vraiment revenue à la vie"

Pour le deuxième dimanche de suite, Sebastian Vettel a profité de l'arrivée en ordre dispersé des Mercedes - première et cinquième - pour terminer au premier accessit. Mine de rien, il a empoché 36 points en deux courses, soit un de plus que ses rivaux à l'Etoile, Nico Rosberg et Lewis Hamilton.

Sa Ferrari a souffert dans la plus longue ligne droite du Mondial 2016 - 2,1 km - mais il reste le meilleur des autres, n°3 mondial avec 96 points en sept courses (non partant à Bahreïn). A 45 points du leader du championnat du monde, Nico Rosberg, et à 21 de Lewis Hamilton ce qui n'est finalement pas si mal.

Quatrième plus rapide des qualifiés, troisième sur la grille, l'Allemand a bénéficié au 28e des 51 tours de ce Grand Prix d'Europe de la consigne passée à son coéquipier, Kimi Räikkönen, de le laisser filer suite à une pénalité de cinq secondes infligée au Finlandais pour un hors-piste.

De là, l'Allemand a assuré sa position, et son compatriote la sienne en tête. C'est pourquoi il n'a reçu le drapeau à damier que les 16 secondes après le vainqueur. Sur le podium, il a dressé un bilan positif d'un week-end qui avait débuté de façon catastrophique, vendredi.

"C'était la première fois que nous venions ici en Azerbaïdjan, et je ne savais pas à quoi m'attendre", a-t-il confié à l'issue du Grand Prix. "C'est finalement une très belle piste et beaucoup de plaisir ! Il faut être bien équipé ici car ce n'est pas un circuit avec des virages à haute vitesse."

"Dans les parties serrées, il faut attaquer de façon très agressive sur les bordures par endroits et c'est très facile de faire une erreur. On a été beaucoup à miser sur une sortie de la voiture de sécurité et on s'est tous planté. Au final, cela a été une course très propre", a-t-il conclu.