2013 GP d'Inde - Bonus malus : Vettel puissance 4, Grosjean héroïque, Räikkönen "dégagé"
ParEurosport
Mis à jour 27/10/2013 à 17:54 GMT+1
Sebastian Vettel (Red Bull) impérial quadruple champion, Romain Grosjean (Lotus) de 17e à 3e et Kimi Räikkönen (Lotus) : le Grand Prix d'Inde a été animé. Voici nos bonus-malus.
Le regret
Que Fernando Alonso (Ferrari) se soit accroché avec Mark Webber (Red Bull) dès le départ et n'ait pu déployer sa stratégie de premier relais en "medium" face à Sebastian Vettel (Red Bull), en "tendre". L'Espagnol avait vraiment une belle carte à jouer, comme l'ont montré l'Australien et Sergio Pérez (McLaren).
L'attaquant
Felipe Massa (Ferrari). Une belle audace au départ, qui lui a valu de piéger Nico Rosberg et Lewis Hamilton (Mercedes) au virage 3 pour passer P2. Et se retrouver en tête au troisième tour, lorsque Sebastian Vettel (Red Bull) est rentré.
Le bonus
Romain Grosjean. Il se montre vraiment digne d'un leader chez Lotus. Les quatorze tours de son premier relais, en "tendre" avec une voiture chargée en essence, était un défi qui faisait même peur à Pirelli. Le manufacturier italien avait interdit d'aller au-delà de quinze boucles, de crainte de voir des explosions. Le Français a réalisé une performance dont on a vu la portée en fin de course.
Le malus
Ferrari. La Scuderia a lâché la deuxième place du Championnat du monde Constructeurs à Mercedes et n'a plus que quatorze points d'avance sur Lotus.
La perf passée inaperçue
La huitième place de Paul di Resta. Avec une Force India a processus de liquéfaction depuis la mi-championnat, le Britannique a trouvé une place derrière les grosses cylindrées. Devant Adrian Sutil. Pas évident car il aurait déjà perdu son volant. Ces premiers points depuis Silverstone feront-ils changer d'avis Vijay Mallya ?
Le vilain
Kimi Räikkönen. La deuxième place du Championnat du monde Constructeurs est l'objet d'enjeux financiers colossaux et tout le week-end Nico Rosberg, Lewis Hamilton et Fernando Alonso ont répété qu'ils roulaient dans cet esprit. Et que dire de Lotus, qui a désespérément besoin de cash ! Au moment où toutes ces bonnes raisons sont énoncées, Iceman se la joue perso en fin de course, en risquant l'accrochage avec son coéquipier Romain Grosjean. A la rue en termes de pneumatiques, il a eu un comportement égoïste qu'Alan Permane a vertement dénoncé. "Kimi, dégage de cette putain de trajectoire !" , lui a crié l'ingénieur principal à la radio. L'une des phrases culte de l'année.
La stat
Romain Grosjean est le premier Français présent sur le podium lors de trois GP consécutifs depuis Jean Alesi en 1996 (Espagne, Canada, France).
La déclaration
Alain Prost, l'autre quadruple champion du monde : "Je suis ravi que Sebastian ait gagné le titre. C’est un très grand pilote et il a remporté des victoires magnifiques cette saison, certainement parmi les plus belles de sa carrière. Singapour a été l’une d’elles ; même si de l’extérieur la course a semblé facile, il s’est battu du départ à l’arrivée. C’est la marque des plus grands. C’est un grand champion et je suis persuadé que cette couronne ne sera pas la dernière."
Le tour par tour
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