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Monza - Mercedes : Nico Rosberg, un souffle devant Lewis Hamilton en essais libres 2

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 05/09/2014 à 18:48 GMT+2

Nico Rosberg (Mercedes) s'est montré le plus rapide des essais libres 2 vendredi à Monza, en battant son coéquipier Lewis Hamilton de 0"061.

Nico Rosberg (Mercedes) au Grand Prix d'Italie 2014

Crédit: Panoramic

Nico Rosberg (Mercedes) a terminé sa première journée d'essais du Grand Prix d'Italie, la treizième manche du Mondial, avec le meilleur chrono des essais libres 2 et 0"061 de marge sur Lewis Hamilton. En réalité beaucoup plus que ça. En regardant les moniteurs de chronométrage, on voit que le numéro un mondial a bouclé le plus rapide de ses 41 tours du circuit de Monza en 1'26"225, et que son coéquipier britannique lui en a péniblement opposé 16. Pourquoi ? Parce que le champion du monde 2008 a attaqué son programme de mise au point après une heure de chômage technique, à cause d'un problème électronique. Bref, il n'a pu effectuer de comparaison d'usure sur longs relais avec les "dur" et les "medium" fournis ce week-end par Pirelli. "On a perdu de roulage", a d'ailleurs déploré Toto Wolff, son directeur d'équipe.
"Nous avons eu un problème électronique d'allumage sur le moteur de Lewis en essais libres 1 qui nous a coûté du temps", a expliqué Paddy Lowe, le directeur de l'ingénierie qui deviendra directeur technique au départ officiel de Bob Bell, en novembre prochain. "Malheureusement, il a expérimenté une rechute plus sévère au début des essais libres 2. Ça a pris 45 minutes pour remplacer les pièces. Ce n'était pas son moteur de course mais nous allons travailler pour en identifier la cause. Lewis a fait le maximum en un temps de piste limité pour se faire une idée des pneus et de la voiture chargée en essence. En termes de performance, ce n'est jamais confortable, et nous allons bosser dur pour optimiser sa qualification et sa course."

Bottas n'exclut pas d'être en pole position

Derrière les W05 apparaît la F14 T de Kimi Räikkönen (Ferrari), à 0"106. Il faut craindre que ce soit trop beau pour la Scuderia, qui a passé sa journée à axer les réglages sur le grip mécanique, à défaut de pouvoir d'un rendement aéro décent. Pour cette même raison, il faut considérer la quatrième chrono de Fernando Alonso, à 0"340, avec la plus grande prudence. Pour s'en convaincre, on peut se souvenir de l'image saisissante de la rossa n°14 avalée avec une facilité déconcertante par la Red Bull de Daniel Ricciardo au début du dernier Grand Prix de Belgique. La vérité est que Mercedes a sûrement encore travaillé avec de l'essence, et Ferrari pas tellement.
En revanche, il faut certainement considérer avec la plus grande attention Valtteri Bottas (Williams), auteur du cinquième chrono à 0"533, ainsi Jenson Button (McLaren) et Sebastian Vettel (Red Bull), tous groupés en 0"004. Pour le Finlandais, troisième homme à Spa-Francorchamps, il faudra même spécialement surveiller les RB10, dont il a jugé le rythme "assez impressionnant". Mais il a indiqué en avoir gardé "un peu sous le pied" en prévision de la qualification.
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Kimi Räikkönen (Ferrari) au Grand Prix d'Italie 2014

Crédit: Panoramic

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