Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Un an après avoir entamé sa révolution, Ferrari revient la tête haute à Monza

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 03/09/2015 à 23:16 GMT+2

FORMULE 1 - L'an dernier, à Monza, Luca di Montezemolo effectuait son dernier numéro de président de Ferrari, et son éviction allait donner le coup d'envoi d'une réorganisation totale. Un an après, Sergio Marchionne est aux manettes, Maurizio Arrivabene à la direction et Sebastian Vettel honore le blason avec la création de James Allison. Bref, les résultats et l'espoir sont de retour.

Sebastian Vettel (Ferrari) au Grand Prix de Hongrie 2015

Crédit: AFP

Management : Arrivabene tient la maison rouge

Il y a un an, à Monza, Luca di Montezemolo était en train de se faire déloger de la présidence par Sergio Marchionne. Et Marco Mattiacci ne connaissait toujours pas les rouages d'une Formule 1 où la fonction de directeur d'équipe nécessite de savoir faire de la politique dans un paddock de faux-semblants.
Un an plus tard, son successeur désigné par Sergio Marchionne n'a pas tous ces problèmes. Pour avoir été le représentant du sponsor majeur de la Scuderia pendant des années, Maurizio Arrivabene connait tous les acteurs, toutes les ficelles et n'a pas de mal à se faire respecter dans son rôle.
Conclusion : si on lui a attribué à tort le sursaut de la Scuderia en 2015, Maurizio Arrivabene est l'homme fort dont la Scuderia avait besoin.
picture

Maurizio Arrivabene (Ferrari) au Grand Prix d'Australie 2015

Crédit: Ferrari S.p.A.

Pilote leader : Vettel a redonné du souffle

La motivation est un moteur essentiel pour un pilote et Sebastian Vettel avait lâché l'affaire chez Red Bull l'an passé,tout autant que Fernando Alonso lors de sa dernière année chez Renault, avant de rejoindre les Rouges. L'Allemand a franchi la porte d'entrée de Maranello avec une envie toute neuve et ses patrons louent régulièrement ses deux qualités prépondérantes : sa compréhension technique et sa capacité à fédérer. Bref, tout ce qui était apprécié chez Michel Schumacher.
Conclusion : Ferrari a retrouvé cette force de pouvoir s'appuyer sur un leader incarnant l'avenir. Jusqu'à s'aligner sur sa volonté d'avoir Kimi Räikkönen à ses côtés un an de plus.
Sebastian Vettel (Ferrari) vainqueur du Grand Prix de Hongrie 2015

Technique : le projet d'Allison porte enfin ses fruits

L'an dernier, Fernando Alonso refusait de croire au projet technique de James Allison, revenu chez Ferrari fin juillet 2013 pour reconstruire sur les friches d'un Pat Fry pas assez visionnaire. James Allison n'était en rien responsable de la médiocre "rossa" de 2014 et sa création de 2015 représente un réel bond en avant. La SF15-T est candidate régulière au podium et elle a même gagné deux fois. De quoi planter le décor de 2016. Surtout avec deux pilotes qui ont les mêmes demandes techniques.
Conclusion : James Allison est le véritable sauveur de la Scuderia et il a un plan de développement qu'il va pouvoir dérouler puisqu'il vient de resigner jusqu'en 2018, selon une source proche de l'écurie. Le retour des idées neuves à Maranello et la fin des atermoiements !
picture

James Allison (Ferrari) au Grand Prix d'Australie 2015

Crédit: Ferrari S.p.A.

Le Grand Prix d'Italie : la tête haute cette année

L'an dernier, Ferrari s'était présenté devant son public dans la ligne d'une 2e place de Fernando Alonso à Spa-Francorchamps qui masquait une bien triste réalité, comme en avait attesté son abandon sur l'autodrome lombard et la 9e place de son coéquipier, Kimi Räikkönen, en course.
Un an après, les choses ont bien changé : Ferrari affiche un bilan de deux victoires et 5 autres podiums pour Vettel, et une deuxième place pour Kimi Räikkönen.
Pas la peine, donc, d'user d'artifices comme en 2013, lorsque Fernando Alonso avait rallongé son premier relais pour un intermède de quelques tours en tête au milieu de la démonstration de… Sebastian Vettel et sa Red Bull. Ni de croquer des jetons de développement pour sortir un moteur spécial. On est même capable de voir la réalité en face puisque Maurizio Arrivabene a déclaré avant ce GP d'Italie : "Nous savons très bien que les circuits de Monza et de Spa se ressemblent. Et ce sont des circuits qui ne nous conviennent pas vraiment cette année."
Conclusion : peu de chances de revivre la victoire de 2010 à domicilie et seule la tactique permettra de battre les Williams. Pour un podium, ce qui serait pas mal.
picture

Sebastian Vettel (Ferrari) au Grand Prix de Hongrie 2015

Crédit: AFP

Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité