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Felipe Massa (Williams) annonce sa retraite à la fin de la saison

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 01/09/2016 à 15:39 GMT+2

GRAND PRIX D'ITALIE - Felipe Massa (Williams), 35 ans, a officialisé jeudi à Monza sa retraite à la fin de la saison en cours. Le Brésilien, vice-champion du monde en 2008, a remporté ses 11 victoires avec Ferrari et signé 16 pole positions depuis ses débuts chez Sauber, en 2002.

Felipe Massa (Williams) - Tests Montmelo 2016

Crédit: Panoramic

Trente-cinq ans, ce n'est pas si vieux dans la Formule 1 moderne mais c'est bien à cet âge que Felipe Massa a décidé d'officialiser sa retraite prochaine, jeudi à Monza.
Le Brésilien a perdu sa motivation et ce fil de la performance qui lui aurait sans doute permis de réaliser un autre Grand Prix, pas plus tard que dimanche en Belgique. A Spa-Francorchamps, il pointait sa Williams au quatrième rang juste après la pagaille du premier tour. Il a fini 10e sans jamais surfer sur cette providence comme il l'aurait fait lors de ses plus belles années chez Ferrari.
Depuis cinq meetings, le vice-champion du monde ne parvient pas à hisser sa Williams plus haut qu'en Q3 - et à chaque fois pour un 10e temps - et deux Top 5 restent ses meilleurs résultats du dimanche. Pour ça, il faut remonter aux quatre premiers Grands Prix de la saison.

Champion du monde pendant quelques secondes en 2008

Arrivé en Formule 1 en 2002 chez Sauber en remplacement de Kimi Räikkönen, Felipe Massa il eu deux vies sur les circuits. Comme pilote Ferrari et pilote Williams. Trop brouillon pour garder sa place en 2003, il a été rapidement enrôlé par Nicolas Todt, le fils de Jean Todt, le directeur de la Scuderia Ferrari qui l'a employé comme essayeur avant de le replacer chez les Suisses. Une pause qui a apuré son pilotage et grossi son bagage technique.
Felipe Massa (Ferrari) au Grand Prix de Brésil 2008
Deux saisons helvétiques plus tard, le Pauliste pouvait effectuer le grand saut comme lieutenant de Michael Schumacher. Ses plus belles années, marquées par 11 succès mais aussi le souvenir d'un destin dérobé sous ses roues dans le final de la saison 2008. Sa famille l'a cru couronné pendant quelques secondes, avant l'avènement surprise de Lewis Hamilton (McLaren). Et puis, il y eut aussi cet accident qui aurait pu lui coûter bien plus que sept Grands Prix d'arrêt lorsqu'un ressort détaché de la Brawn de son compatriote Rubens Barrichello l'a blessé au visage aux essais en Hongrie en 2009.

Même broyé par Alonso chez Ferrari, il a eu du mal à couper le cordon rouge

Lorsqu'il est revenu à la compétition en 2010, l'ambiance sereine avec Kimi Räikkönen est devenue étouffante sous le même toit que Fernando Alonso. La victoire qu'il dû donner à l'Espagnol à Hockenheim restera comme un point d'arrêt de ses ambitions à Maranello, dont il eut du mal à se détacher. Ce n'est d'ailleurs peut-être pas totalement un hasard s'il a choisi de faire son annonce jeudi à Monza, dans un cadre où il a toujours été aimé.
Réfugié chez Williams en 2014 pour redonner un élan à sa carrière, Felipe Massa a participé au sursaut d'une écurie emblématique boostée part la motorisation Mercedes. Fort d'une pole position cette année-là, il a montré qu'il n'avait rien à envier à son coéquipier finlandais Valtteri Bottas en vitesse pure. Mais après une saison 2015 en demi-teinte, il n'a pas su rallumer la flamme.
Il laissera l'image d'un vaillant avec lequel n'importe quel pilote pouvait se battre loyalement. Le plus important finalement.
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