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Hamilton (Mercedes) a été trahi par son embrayage mais Wolff ne veut pas nommer de responsable

Stéphane Vrignaud

Publié 05/09/2016 à 18:57 GMT+2

GRAND PRIX D'ITALIE - Lewis Hamilton a répété dimanche à Monza que l'embrayage de la Mercedes restait inconstant. Son patron Toto Wolff, qui l'a d'abord mis en cause, a reconnu que le système était perfectible.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix d'Italie 2016

Crédit: AFP

Lewis Hamilton a expliqué à l'arrivé du Grand Prix d'Italie, dimanche, avoir raté son départ mais que ce n'était probablement pas sa faute. Pendant que son directeur chez Mercedes, Toto Wolff, lui incombait le patinage source de ses cinq places perdues.
"On me dit que ce n'est pas une erreur du pilote mais c'est bien l'erreur de quelqu'un", a-t-il pesté devant la presse, dans des propos rapportés par la version britannique de notre excellent partenaire éditorial, F1i.
"J'ai fait exactement ce que j'étais supposé faire mais malheureusement nous avons eu un trop gros couple moteur d'un seul coup et les roues ont patiné", a-t-il ajouté. "Nous continuons de faire face à une instabilité de notre embrayage. Nous l'avons vu avec Nico [Rosberg] à Hockenheim et là, c'est moi que ça a touché."
Dimanche, Toto Wolff a donc d'abord mis en cause son triple champion du monde avant de faire machine arrière. "Nous avons changé les règles cette année (en passant d'un double à un simple embrayage au départ) pour rendre la procédure plus manuelle et plus variable, et nous voyons ce que ça donne", a commenté l'Autrichien. "Quand on est en première ligne, un mauvais départ se voit plus et un bon n'est pas flagrant, il faut donc se garder de tirer des conclusions hâtives", a-t-il exposé.
"Lewis a dit à la radio que c'était sa faute mais il a suivi toutes ses procédures de façon correcte ; ce n'est pas simple de le faire bien et différents paramètres entrent en ligne de compte. Mais il n'est pas question de blâmer quelqu'un : ni un pilote, ni un ingénieur, ni personne !"
"Si on commence à mettre en cause quelqu'un, c'est là où on commence à décliner car les gens essaient alors de protéger leurs arrières et d'avoir un système conservateur plutôt que mettre le meilleur développement possible sur la voiture."
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