Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Bonus-malus : Mercedes a mis une bonne fessée à Ferrari à la maison !

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 04/09/2017 à 18:41 GMT+2

GRAND PRIX D'ITALIE - Monza, c'est normalement la fête de Ferrari... Que Mercedes a pris un malin plaisir à gâcher avec Lewis Hamilton et Valtteri Bottas. Voici ce que l'on retiendra de la 13e manche du Mondial.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Italie 2017

Crédit: Getty Images

La note : 2/5

Il faut remercier ce génial Daniel Ricciardo (Red Bull) d'avoir dynamité le peloton à coups de dépassements à la testostérone.

Le vainqueur : Lewis Hamilton (Mercedes)

Pas donné à tout le monde d'éclipser les Rouges à Monza. Le Britannique avait fait un burn avec sa MV Augusta le matin même pour un public qui n'attendait que ça.
L'après-midi, il a remis ça dans un autre genre, avec une démonstration bluffante qui lui donne une place à part dans le livre d'or du "Temple de la vitesse". Et sa quasi sortie de piste au 19e passage a attesté qu'il ne rigolait pas.
Il a ajouté une petite couche sur le podium à propos de la puissance allemande comparée à la cavalerie locale, histoire de cogner encore sur le moral de l'armée rouge. Une bonne claque aux tifosi qui ne lui en veulent pas et l'admirent même au fond d'eux. Un luxe pour #LH44, un droit réservé à quelques rares pilotes comme Ayrton Senna par le passé.
Et puis, c'est beau de se payer Silverstone, Spa et Monza la même année. Il a dépouillé Vettel de la première place du championnat mais l'écart (trois points en faveur d'Hamilton, 238 à 235) n'a, à ce stade, pas une grande signification.

Le battu : Sebastian Vettel (Ferrari)

Troisième à 36 secondes, l'Allemand ne s'attendait pas à une telle déculottée. Lewis Hamilton s'est d'ailleurs étonné de voir une Ferrari même moins rapide que vendredi sur le sec.
"Ils étaient de toute évidence plus rapides que nous", a reconnu le n°5 de la Scuderia. Largué par les Mercedes, il aurait pu être tranquille, mais un écart au n°1 au 40e tour a fait tout capoter, l'exposant à la convoitise d'un Daniel Ricciardo (Red Bull) volant avec ses "super tendre". "Quelque chose n'allait pas. La voiture tirait à droite et je n'avais pas confiance en elle au freinage. Et les freinages sont immensément importants ici. Forcément, ça coute du temps", a exposé le quadruple champion du monde.

L'attaquant (1) : Valtteri Bottas (Mercedes)

Le Finlandais s'est fait un plaisir de retrouver son compatriote Kimi Räikkönen (Ferrari) à l'entrée de la parabolique au 1er tour pour un extérieur à la testostérone. Enfermé façon virile mais correcte, il n'a pas hésité à verrouiller dans la ligne droite en obliquant. Grosse partie d'intimidation. Les roues se sont frôlées…

L'attaquant (2) : Daniel Ricciardo (Red Bull)

"Banana Dan" a surgi du bout du monde pour réveiller un Iceman en mode taxi. Freinage d'anthologie et propre à la chicane. "Du Mansell tout craché !", s'est exclamé son boss, Christian Horner. Bien résumé.

L'échange radio : Fernando Alonso soulagé

Ce qui aurait pu changer le cours du Grand Prix

Une autre date pour le Grand Prix de Singapour au calendrier. Le fait qu'il arrive après Monza a déclenché tous ces comportements apeurés de motoristes sûrs de pouvoir cacher la misère dans les rues de la cité-état, le 17 septembre. Neuf pilotes sanctionnés pour un total de 150 places de pénalité sur la grille qui ont tué le suspense. Car on aurait aimé voir les Ferrari klaxonner derrière les Red Bull en pleine voltige.

Le performer : Esteban Ocon (Force India)

Pour ses premiers tours en deuxième position. Même si Lewis Hamilton l'a bien aidé à se débarrasser dès le départ de Lance Stroll en bloquant la Williams.

Le bonus : La ferveur du public

Le malus : Honda

Un nouveau désastre. Un groupe complet validé par Fernando Alonso pour Singapour au prix de 35 places de pénalité, un gros changement finalement pour Stoffel Vandoorne moyennant 25 places de recul après la qualification. Pour un double abandon. Même si celui de l'Espagnol, ralenti par des changements de vitesses, est encore de convenance.

La question : Ferrari va-t-elle s'en remettre ?

Les tifosi n'ont plus vu une rossa gagnante à Monza depuis 2010 et ils vont devoir patienter encore au moins un an. La SF70-H manque encore de puissance et n'a pas non plus l'empattement long de la Flèche d'argent qui a fait "mouche" sur le tracé lombard.
Vettel avait assuré à Spa-Francorchamps que plus aucun circuit ne devait faire peur à la Scuderia. Un propos vite démenti qui ouvre le droit au doute le plus élémentaire. A commencer par la supposée supériorité de la SF70-H à Singapour. Toto Wolff a fait de la prévention en annonçant que le but de Mercedes serait de limiter les dégâts pour le début de la tournée asiatique. Du bon bluff.
picture

Sebastian Vettel (Ferrari) au Grand Prix de Italie 2017

Crédit: Getty Images

L'info : Fernando Alonso devrait rester

McLaren en discussions avancées avec Renault pour remplacer le Honda en 2018, Woking disposerait d'arguments de poids pour conserver Fernando Alonso. Interrogé par Sky Sports, Zak Brown, directeur exécutif de l'écurie britannique, a répondu que c'était "très probable". "Fernando adore l'équipe. Il y a eu des articles sur son passage en IndyCar et des choses de cette nature mais il veut être en Formule 1." Même si McLaren restait avec Honda, conserver l'Espagnol "ne serait pas perdu d'avance", a-t-il ajouté.

Le chiffre : 128

Nico Hülkenberg a rejoint Adrian Sutil au sommet des pilotes avec le plus de participations sans podium : 128 Grands Prix ! Mais le pilote Renault pourra toujours disparaître de ce triste classement dès son premier Top 3.

La déclaration : Fernando Alonso (McLaren)

Les commissaires de la FIA devaient être au bistrot en train de boire une Heineken quand l’incident entre Palmer et moi s’est produit.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité