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Partir 17e ou 22e et gagner ? Pas un problème : la preuve avec le top 8 des remontées victorieuses

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 27/08/2016 à 16:30 GMT+2

GRAND PRIX DE BELGIQUE - Lewis Hamilton (Mercedes) partira du fond de grille dimanche mais sa situation n'est pas totalement désespérée. D'autres ont déjà gagné en partant de loin.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Belgique 2016

Crédit: Daimler AG

GP Prix de Singapour 2008 : Alonso (15e)

La surprise qui entoura cette nuit-là la victoire de Fernando Alonso fera place au doute une fois révélé le scandale de l'accident volontaire de son coéquipier, Nelson Angelo Piquet. Lorsque le Brésilien a flanqué sa Renault comme on lui avait demandé dans le mur, l'Espagnol venait de ravitailler et il n'avait plus qu'à foncer pendant que ses rivaux passaient au stand. Dans la précipitation, le leader Felipe Massa est reparti trop tôt du stand Ferrari, arrachant le tuyau de ravitaillement et renversant un mécanicien.

GP d'Afrique du Sud 1973 : Jackie Stewart (16e)

Lâché par ses freins à 300 km/h aux essais à Kyalami, le double champion du monde écossais s'est qualifié sur la Tyrrell de son coéquipier français, François Cevert. Il la garde pour courir. Avec un brin de baraka : après un carambolage évité de justesse au 3e tour, il passe en tête au 7e passage.

GP de Belgique 1995 : Michael Schumacher (16e)

Dans le décor aux essais à cause de sa boîte de vitesses, l'Allemand n'est que 13e à la fin du premier tour de son festival dominical. Au 13e passage, Damon Hill lui donne la première place pour chausser des pneus "pluie". L'as de Benetton poursuit en slicks et résiste à l'Anglais de Williams jusqu'au bout. En lui barrant sauvagement la route, ce qui lui vaudra un Grand Prix de suspension avec sursis…
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Michael Schumacher (Benetton) et Damon Hill (Williams) au Grand Prix de Belgique 1995

Crédit: AFP

GP des Etats-Unis Est 1982 : John Watson (17e)

Detroit, ses murs, ses virages à angle droit et ses impératifs de survie... A ce petit jeu, John Watson n'a pas son pareil pour faufiler sa McLaren entre les embûches. Celles qui écartent le champion du monde Nelson Piquet dès les qualifications (sortie de piste et pluie), le premier leader Alain Prost (alimentation d'essence), et les outsiders accidentés Bruno Giacomelli, Niki Lauda et Jacques Laffitte. Mais l'Irlandais a fait les choses bien en délogeant un paquet de rivaux, dont le futur champion du monde Keke Rosberg au 37e tour, pour filer vers le succès.

GP du Japon 2005 : Kimi Räikkönen (17e)

Pris de cours par la pluie le samedi, Kimi Räikkönen se rattrape le dimanche lors d'une épreuve palpitante à six leaders en dix séquences différentes. A bord de sa McLaren, le Finlandais fait preuve de panache en réglant Michael Schumacher au 30e tour. Il devient un fantastique maître du suspense en passant Giancarlo Fisichella (Renault) à l'extérieur du n°1 à l'attaque du dernier tour.
Giancarlo Fisichella, Kimi Räikkönen, Fernando Alonso au Grand Prix du Japon 2005

GP d'Allemagne 2000 : Rubens Barrichello (18e)

Le Brésilien devient la meilleure chance de Ferrari au départ lorsque Michael Schumacher entre en collision avec Giancarlo Fisichella (Benetton). Après 5 tours, il est déjà 6e. Et au 24e tour, un Français inconscient est sur la piste au milieu des bolides pour protester contre des licenciements chez le constructeur Mercedes... Timing de la voiture de sécurité mauvais pour David Coulthard, choix de pneus catastrophique pour Mika Häkkinen : McLaren capitule et c'est le jour de gloire de "Rubinho", en pleurs pour sa première victoire.
Pourquoi c'est génial : Une notion de justice. Mercedes indirectement responsable du bazar en piste, son équipe McLaren est battue.

500 miles d'Indianapolis 1954 : Bill Vukovich (19e)

L'épreuve américaine a été inscrite au calendrier de la F1 en 1950 pour en assurer le label "Championnat du monde". Elle n'a jamais fait partie de la culture de la F1 ni de ses standards, de par son règlement technique en marge et son format. Ses 200 tours et 804,5 km en faisaient la course de tous les possibles, ce dont le local Bill Vukovich (Kurtis Kraft) profita.

GP des Etats-Unis Ouest 1983 : John Watson (22e)

A Long Beach, le clan Goodyear a paradé en qualification mais ce sont bien les clients Michelin qui font les beaux en course. Spécialement John Watson et son coéquipier Niki Lauda, parti 23e sur 26 pour assurer le doublé McLaren !
15 pilotes ont renoncé dont le poleman Patrick Tambay et le champion du monde en titre, Keke Rosberg, qui se sont accrochés. L'instant décisif ? Quand Watson a dépassé Lauda au 33e tour. Ensuite, ils ont poussé Riccardo Patrese à la faute et débordé Jacques Laffitte.
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