Que fait Hamilton lorsqu'il part loin sur la grille ? Du bon et du moins bon...

Dimanche, tout Spa-Francorchamps attend le grand numéro de Lewis Hamilton. Le spectacle offert par le pilote de la Mercedes n°44 doit commencer à 14h00 et durer 44 tours. De la dernière ligne sur la grille de départ, et une 21e place dont il a hérité à cause d'une série de pénalité (55 places), à laquelle au bout du compte ? Là est toute la question à laquelle le Britannique répondra avec ce besoin de dépassements qui fait sa marque de fabrique depuis son arrivée en Formule 1, en 2007.

A neuf reprises dans sa carrière, le triple champion du monde a dû s'élancer de la 18e place ou de plus loin encore. Ce ne fut pas toujours pour le meilleur. Sa progression la moins efficace, il l'a enregistrée à Silverstone 2009 : parti 18e, il n'a gagné que deux positions au final.

Au volant d'une McLaren MP4-24 mal née, il n'avait pas fait beaucoup mieux juste avant, à Monaco et à Istanbul. A Melbourne, il était aussi passé de 18e à 3e avant d'être disqualifié pour avoir produit un faux témoignage dans le but de déclasser Jarno Trulli (Toyota). Mais il avait achevé la saison sur un petit exploit, de 17e au podium à Sao Paulo.

A Montmelo, en 2012, il avait perdu sa pole position car il n'avait pas ramené sa McLaren à court d'essence au parc fermé comme l'exige le règlement. Il avait quand même transformé sa 24e place initiale en 8e position finale, devant son coéquipier Jenson Button.

Mais c'est au volant d'une Mercedes impressionnante qu'il a, bien entendu, le plus facilement taillé dans la masse. Relégué deux fois de suite en fond de grille en 2014, à Hockenheim (20e) et à Budapest (22e), il était parvenu à chaque fois à se montrer sur le podium. Sera-t-il capable d'en faire autant ce dimanche en Belgique ?