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Rosberg moins bien loti que Verstappen au départ, Hamilton dernier : les clés de la course

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 27/08/2016 à 23:33 GMT+2

GRAND PRIX DE BELGIQUE - Nico Rosberg (Mercedes) menacé par Max Verstappen (Red Bull) au départ, Lewis Hamilton (Mercedes) embarqué dans une remontée périlleuse : la course ne va pas manquer de piment à partir de 14h00. Voici les enjeux de la 13e manche du Mondial.

Max Verstappen (Red Bull) et Nico Rosberg (Mercedes) au Grand Prix de Belgique 2016

Crédit: Panoramic

Le poleman : Nico Rosberg

L'Allemand de Mercedes n'en menait pas large après les derniers essais libres, samedi matin, mais il a trouvé la réponse sans l'aide d'un Lewis Hamilton exclusivement tourné vers la course. On ne peut pas dire qu'il l'a fait avec maestria mais il a préservé l'essentiel.

La surprise de samedi à confirmer : Jenson Button

On avait sûrement mal apprécié sa 6e place sur le rapide tracé de Spielberg, en juin dernier. Le Britannique a sorti samedi l'un des plus beaux tours de sa carrière en Q3 et s'apprête à refaire dans les Ardennes le coup avec sa McLaren équipée de la nouvelle version du Honda. Comme en Autriche, ses qualités de gestionnaire des pneus peuvent faire le reste.

Le duel attendu : Nico Rosberg/Max Verstappen

Le poleman allemand a tout à craindre d'un Néerlandais galvanisé par son public. Il sait surtout qu'il va démarrer en pneus "tendre" et contrer son jeune rival en "super tendre" va être une mission périlleuse.
Le troisième run le plus court de la saison (265m) en direction du virage n°1 sera son premier atout pour garder ses huit mètres d'avance au coup d'envoi. Sa meilleure Vmax lui sera ensuite bien utile pour résister à la Red Bull sur les 1,2 km de la ligne droite de Kemmel.

La perf : Renault

Kevin Magnussen a encore fait le forcené lors des libres 3 devant un Sebastian Vettel outré mais il a fait oublier son imprudence en sortant le 12e temps. Son coéquipier Jonathan Palmer n'est pas un foudre de guerre sur un tour, son 14e chrono montre qu'on ne lâche pas l'affaire côté exploitation du matériel chez les Jaunes. Esteban Gutiérrez (Haas) jugé dangereux et pénalisé de trois positions, le Britannique va partir 13e.

La déception : Esteban Ocon

On espérait mieux de la part de l'espoir français, invariablement présenté par Mercedes et Renault comme le nouveau petit génie dont la Formule 1 avait besoin. Il a pris la mesure de la tâche avec Pascal Wehrlein. Lewis Hamilton et Fernando Alonso rivés aux dernières places, il disputait à son coéquipier allemand une place en Q2. Il n'y a pas eu match.

Ce que la qualification nous a appris : Felipe Massa dévale l'été en pente douce

Le Brésilien de Williams a passé deux trains de pneus en Q1 - contre un à son coéquipier Valtteri Bottas - par peur de ne pas passer le cut. Il a fini avec le meilleur temps et s'est donc qualifié en Q3 sur un run. C'est la cinquième fois de suite qu'il est battu par Valtteri Bottas. Et quand il entre en Q3, c'est pour finir 10e.
picture

Felipe Massa (Williams) au Grand Prix de Belgique 2016

Crédit: Panoramic

L'info

Cette édition 2016 est la première à guichet fermé à Spa-Francorchamps depuis 2001. L'effet Max Verstappen.

La stat

Aucun pilote n'a gagné à Spa-Francorchamps en partant au-delà de la 16e place (Michael Schumacher en 1995).

A quoi va ressembler le Grand Prix : Du spectacle devant et derrière

Sebastian Vettel annonce une course ouverte : "Je crois que nous pouvons gagner, je m'attends à ce que la course soit disputée. Les pilotes du Top 6 peuvent tous faire quelque chose. La dégradation des pneus sera la clé", a déclaré l'Allemand.
L'as de Ferrari avoue galérer dans les virages depuis le début du week-end. A en croire Daniel Ricciardo, commencer avec des "tendre" est vraiment un atout, ce qui ferait de Max Verstappen un flambeur. Nico Rosberg et Kimi Räikkönen apparaissent donc comme des valeurs sûres.
Nico Rosberg (Mercedes) occupé à calmer Max Verstappen (Red Bull), Daniel Ricciardo (Red Bull) à la lutte avec les Ferrari, l'autre grand moment va être évidemment la remonté de Lewis Hamilton depuis la dernière place. Une angoisse tant le risque de choc est élevé au départ. A tel point que Mercedes envisage de le faire partir de la pit lane.
Niveau stratégie, ça se jouera entre deux et trois arrêts. "Les fortes températures ont accentué le phénomène d'usure et de dégradation sur un circuit naturellement exigeant pour la gomme. Nous nous attendons à assister à deux ou trois arrêts aux stands par voiture", a déclaré Paul Hembery, le directeur de Pirelli Motorsport.

La déclaration : Romain Grosjean

Sans ce manque de vitesse de pointe, on aurait pu se hisser dans le top 1. Mon équipier Esteban [Gutiérrez] m'a donné un coup de main en m'aspirant en Q2, mais cela n'a pas suffi. Je ne serai pas mal placé au départ et en pneus 'medium' il y aura un coup à jouer.

La vidéo : Häkkinen dépasse Schumacher en 2000

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