Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Hamilton : "C'était comme en Nascar, où ils utilisent les voitures de sécurité sans raison"

ParAFP

Mis à jour 27/08/2017 à 23:35 GMT+2

GRAND PRIX DE BELGIQUE - Le vainqueur Lewis Hamilton (Mercedes) a confirmé à l'arrivée son avis sur le caractère artificiel du recours à la voiture de sécurité pendant l'épreuve.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Belgique 2017

Crédit: Getty Images

On a entendu Lewis Hamilton se lamenter de l'intervention de la voiture de sécurité, au 30e des 44 tours du Grand Prix de Belgique, dimanche. Une procédure inutile et non plus ni moins prétexte à animer une course terne comme savent le faire les Américains sur l'autel du sacro-spectacle, selon lui.
Il a vécu ce contretemps de manière d'autant moins agréable qu'il a failli lui coûter son 58e succès en Formule 1. En effet, son équipe a été la seule à le renvoyer - ainsi que Valtteri Bottas - en piste avec des "tendre" face à des Ferrari chaussées de plus performants "super tendre". Ensuite, le restart l'a exposé à une attaque de Sebastian Vettel (Ferrari) qui aurait pu lui faire perdre la tête sans une habile défense dans la grande ligne droite.
Ils voulaient de l'action
"C'était un peu comme en Nascar, où ils ne cessent d'utiliser les voitures de sécurité sans raison", a pesté le triple champion du monde. "La voie était libre. Après que nous ayons ralenti, ils auraient pu se contenter d'une voiture de sécurité virtuelle, mais ils voulaient de l'action. Je suis sûr que c'est pour ça qu'ils l'ont fait, parce qu'il n'y avait quasiment aucun débris sur la piste. Ils avaient bien nettoyé. (...) Et la voiture de sécurité allait si lentement, probablement pour laisser les retardataires nous rattraper, qu'il était très compliqué de garder les pneus en température en vue de la reprise de la course."
Il n'aurait peut-être jamais dit une chose de façon aussi directe il y a quelques années mais ses propos interpellent en cette saison marqué par la prise de contrôle du sport par la firme étasunienne Liberty Media, qui déclare ouvertement vouloir s'inspirer de recettes existantes outre-Atlantique. Mais il faut rappeler que c'est la FIA, organe indépendant du promoteur du Mondial, qui patronne les courses en Formule 1.
picture

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Belgique 2017

Crédit: Eurosport

Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité