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Red Bull se cherche encore

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 15/04/2012 à 15:51 GMT+2

Sebastian Vettel éliminé en Q2, Mark Webber pas mieux que septième en qualif : la Red Bull continue d'afficher ses lacunes.

2012 GP de Chine Red Bull Vettel

Crédit: AFP

On n'aurait pas imaginé l'écurie double championne du monde afficher une quatrième place en qualification pour meilleur résultat après trois premiers grands prix cette saison. Le septième temps de Mark Webber et le onzième de Sebastian Vettel, enregistrés samedi à Shanghai, sont bien le reflet des difficultés du moment chez Red Bull.
Après les deux premières courses, Sebastian Vettel avait refusé de s'affoler, car paniquer n'est de toute façon pas la solution. Il avait même affirmé que la RB8 n'avait pas de défauts fondamentaux. Son rendement maximal reste pour le moins difficile à atteindre.
"Il n'y avait aucun problème avec la voiture mais je n'ai pu aller chercher les derniers dixièmes", a résumé le double champion du monde en titre, recalé en Q2 pour la première fois depuis le Grand Prix du Brésil 2009. "J'étais content de mes tours en Q2, mais ils n'étaient tout simplement pas assez bons pour aller en Q3", a-t-il poursuivi. "Une longue course nous attend et la voiture répondait bien, nous devrions être mieux en rythme de course. Nous n'étions pas assez rapides et nous devons l'accepter. Nous allons partir P11 et nous verrons bien ce que nous pouvons faire à partir de là."
L'espoir d'avoir une meilleure voiture en course
L'Allemand de 24 ans ne confit pas ses doutes, mais il doit en avoir. Il pensait qu'en revenir aux échappements des tests de Montmelo 1, disputés du 9 au 12 février, était la meilleure façon de retrouver une base saine de travail, ce week-end. Il n'en est rien. Il pensait même faire mentir Adrian Newey. Le gourou de la technique a pour l'heure raison : les échappements des tests de Montmelo 2 sont meilleurs. Mark Webber l'a encore prouvé. Pire pour son amour propre, il vient de se faire battre trois fois de suite par l'Australien en qualification, ce qui ne lui était jamais arrivé depuis 2010, et la séquence Montmelo-Monaco-Istanbul-Montréal. Et puis, voir les Sauber de Kamui Kobayashi et Sergio Pérez 4e et 8e appelle des questions.
Christian Horner a qualifié la séance de "finalement décevante" avant d'expliquer pourquoi l'as d'Heppenheim s'était fourvoyé. "Après avoir été rapide et compétitif en pneus 'dur', Seb a raté de peu la Q3", a dit le directeur de RBR. C'est vrai, il s'en est fallu de 0"049. Cependant, il avait déjà été en difficulté en Q1. A l'opposé, "Mark [Webber] a fait le meilleur temps en Q2 mais il n'a malheureusement pu le reproduire en Q3", a-t-il rappelé.
L'Australien, qui remonte à la surface dans son équipe, a exposé son échec. "Mon tour en Q2 n'était pas mauvais mais je n'ai pas tout bien fait comme voulu en Q3", a-t-il dit, avec sa franchise habituelle. "Ici, ça consiste à tout bien combiner sur un tour en 'tendre', mais j'aurais aimé finir une ligne plus haut. Mon 1'35"7 en Q2 était bon, mais j'en ai peut-être un peut trop fait en Q3. C'est frustrant. Nous avons une bonne voiture de course, ce sera donc intéressant de voir comment ça se décante en course."
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