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Essais libres 2 du GP de Chine : Revoilà Ferrari

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 12/04/2013 à 11:42 GMT+2

Pour la première fois de la saison, la Scuderia Ferrari a dominé une session d’essais, à l’occasion des libres 2 vendredi à Shanghai. Felipe Massa a battu Kimi Räikkönen (Lotus) et son coéquipier Fernando Alonso.

2013 GP de Chine Ferrari Massa

Crédit: Panoramic

Les Ferrari sont à l'aise en Chine. Les essais libres 2 de la troisième manche du Championnat du monde l'ont attesté, vendredi, à travers le meilleur temps de Felipe Massa, chronométré en 1'35"340 à mi-séance probablement avec une quantité moyenne de carburant, et le troisième de Fernando Alonso, à 0'415. En fait, c'est la première fois que les Rouges se montrent autant lors d'essais cette saison car jamais ils n'avaient dominé une session, libre ou de qualification. Jusqu'à présent, Red Bull (six fois dont deux pole positions), Lotus (2), Mercedes (4) et Force India (1) avaient fini en haut des moniteurs de chronométrage. Parmi les écuries de pointe, il ne manque donc plus que McLaren.
Pour Maranello, cette première traduit une forme évidente sur les longs runs de course, le principal objet de ces seconds tests de 90 minutes sur le circuit de Shanghai. "Par rapport aux autres (en 'tendre'), ton rythme n'est pas juste bon, il est incroyable", l'a félicité son ingénieur, Rod Smedley, dans le dernier quart d'heure. La F138 N.4 était alors gavé d'essence. En réalité, peu ont été capables de tenir en "tendre" un long run dominical. Le Brésilien a, selon la BBC, confié à l'essayeur maison, Pedro de la Rosa, "adorer" les nouveaux "tendre" de Pirelli. Meilleur pilote Ferrari en qualification aux Grands Prix des Etats-Unis et du Brésil en clôture de 2012, à nouveau le plus fort en Australie (en "super tendre") et en Malaisie (en "medium"), le Pualiste est en passe de devenir le premier coéquipier à battre le double champion du monde cinq fois de suite en carrière.
"Les 'tendre' ne paraissent pas bons pour la course"sur la Lotus de Kimi Räikkönen
Pour l'heure, Massa possède un avantage conséquent de 0"415 sur Alonso, et s'oriente donc vers une stratégie à deux arrêts. Il pourrait être récompensé dimanche de l'exceptionnelle tenue des gommes milanaise par rapport au "medium". Paul Hembery, directeur de Pirelli Motorsport, avait annoncé un delta de 0”5 à 0"6. Or, l'avantage du "tendre" tourne plus autour de 1"5. Ce qui montre aussi que Pirelli contrôle difficilement les prestations de ses gommes. En revanche, une chose est quasi certaine : les plus mal lotis ne stopperont pas plus de trois fois dimanche : le "medium" encaisse sans broncher vingt rotations de 5,451 kilomètres. Dimanche, il faudra en boucler 56 tours.
Kimi Räikkönen (Lotus) est parvenu à approcher Felipe Massa à 0"152 en début de run avec ses "tendre". En revanche, il a privilégié les "medium" pour son travail sur la course. "J'ai beaucoup de grainage à l'avant gauche", a déploré le numéro deux mondial, vainqueur du Grand Prix d'Australie en mars. "Les 'tendre' ne paraissent pas bons pour la course", lui a répondu l'ingénieur principal de sa voiture, Mark Slade.
Pas l'euphorie du côté de Sebastian Vettel
Toutefois, les difficultés du Finlandais restent présentables par rapport à celles rencontrées par Jenson Button (McLaren). Le Britannique est rentré avec un pneu crevé, peut-être indirectement dur à une usure excessive de ses enveloppes. Quant à Lewis Hamilton (Mercedes), deuxième chrono le matin en "medium”, il a déclaré à la radio : "Je n'ai jamais vu des pneus se comporter ainsi." Une mauvaise pub de plus pour Pirelli. "L'écart est plus important que prévu avec les gars de devant, et nous devons bosser sur deux ou trois trucs. Mais ce n'est pas un désastre. Ce n'est pas comme si nous étions dans le noir", a relaté, Sebastian Vettel (Red Bull). Un paravent ? Le triple champion du monde a fini la session au dixième rang, à 1"451. Il a surtout payé au prix fort un plat sur un pneu par d'insupportables vibrations.
Dans la rubrique "ncidents", Max Chilton a été stoppé dans son cinquième tour en début de séance par une alerte qui a mis le moteur en mode sauvegarde. Il est revenu en fin de séance pour garer sa Marussia au bou d’à peine un tour, à cause d’un souci apparemment d’hydraulique. Chez McLaren, Sergio Pérez a continué d’inquiéter ses dirigeants. Sorti comme Lewis Hamilton dans la zone d’accès aux stands (en 2007) en Libres 1, il a visité les graviers suite à une équerre puis tapé légèrement, à l’arrière droit.
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