Chez Mercedes, Hamilton est dans le doute et Rosberg impatient de livrer bataille

Il ne faut pas se fier aux apparences. Lewis Hamilton a, certes, roulé le plus vite vendredi lors de la première journée du Grand Prix de Chine, mais il n'a devancé Fernando Alonso (Ferrari) que de 0"141 et ses impressions sont encore loin d'être idéales.

"Nous avons manqué une partie de la première séance d’essais libres suite à un problème de suspension, ce qui nous a fait débuter du mauvais pied la deuxième session", a expliqué le Britannique, qui a reconnu "avoir beaucoup plus de mal" que lors des trois premières courses 2014. "En débutant cette séance, je n’étais pas vraiment heureux du comportement général de ma voiture, il va donc falloir regarder ça de près ce soir. Nous avons du pain sur la planche."

"Ce circuit est particulièrement dur avec les pneus, comme ça l'a été tous les ans, nous devons donc nous préparer à ça. Quelques-uns des autres teams ont apparemment progressé en terme de vitesse, ça veut donc dire qu'il va y avoir de la bagarre", a-t-il annoncé.

Nico Rosberg a quant à lui été régulier, obtenant les deuxième et troisième temps du jour. Avec plus d'optimiste. "C'est un week-end à part ici en Chine : normalement nous sommes en galère avec les pneus arrière, mais là c'est à l'avant", a constaté le numéro un mondial. "Il y a tellement de virages ici : il faut attendre, attendre, attendre, qu'ils se terminent. Il y a beaucoup d'énergie à dépenser pour s'adapter à la situation. Il faut être créatif pour prendre soin des réglages car le grainage peut être très élevé. Nous sommes plutôt bien en performance, sur un tour comme sur un relais. Mais d'autres nous poussent comme Fernando [Alonso] aujourd'hui. Je pense que mon principal rival pour la victoire sera coéquipier. Je m'attends donc à une nouvelle bataille en interne."