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GP de Chine 2014 : la course amputée de deux tours... par erreur

ParF1i

Mis à jour 20/04/2014 à 14:57 GMT+2

Le drapeau à damier à été déployé à tort au 55e des 56 tours que devait compter le GP de Chine. Le résultat a donc été figé au terme du 54e passage.

La distance du Grand Prix de Chine a accidentellement été raccourcie de deux tours ce dimanche sur le circuit de Shanghai. Le vainqueur du jour, Lewis Hamilton, a en effet vu le drapeau à damier alors qu’il s’apprêtait à entamer son dernier tour, comme il l’a indiqué à la radio. Il s’agit vraisemblablement d’une erreur humaine.
Le classement final de l’épreuve, publié par la FIA, indique en effet que la course "a été clôturée à la fin du 54ème tour, en accord avec  l’Article 43.2 du règlement sportif de la FIA." Cette règle est très précise : "Si le signal de fin de course devait, pour quelle que raison que ce soit, être donné avant que la voiture de tête n’ait complété le nombre de tours prévu, ou la durée fixée, la course sera considérée comme étant terminée lorsque la voiture de tête aura franchi la ligne en dernier lieu avant que le signal ne soit donné."
Concrètement, cela signifie que le dernier tour effectué par l’ensemble des pilotes n’a pas été pris en compte. Lewis Hamilton a franchi la ligne, mais a été le seul à le faire avant que le drapeau à damier ne soit agité. Le 55ème tour n’a donc pas été validé.
Une conséquence est à noter en bas de tableau. Le dépassement de Kamui Kobayashi sur Jules Bianchi dans le dernier tour du Grand Prix n’est pas pris en compte, puisque le drapeau à damier a mis fin à la course au 54ème tour, lequel avait déjà été effectué par les deux pilotes (53 tours + 1 tour de retard). Le Français se retrouve donc bel et bien classé en 17ème position et le Japonais 18ème.
On peut se demander si cette amputation malencontreuse de deux tours n’a pas privé d’autres pilotes d’une opportunité de dernière minute. Valtteri Bottas, septième à l’arrivée, n’était par exemple qu’à 1,4 seconde de Nico Hülkenberg, tandis que Daniel Ricciardo revenait dangereusement sur Fernando Alonso. Cela aurait-t-il changé la donne ? Nous ne le saurons jamais...
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