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GP de Chine : Bonus-malus : Hamilton s'amuse avec Rosberg, McLaren et Maldonado rigolent moins

Maxime Dupuis

Mis à jour 12/04/2015 à 13:07 GMT+2

Lewis Hamilton (Mercedes) s'est baladé en Chine. Un peu trop au goût de Nico Rosberg, qui s'estime lésé. L'Allemand est désormais complètement sous la coupe du Britannique. Du côté de chez McLaren, ça ne va pas beaucoup mieux. Même si les deux monoplaces sont à l'arrivée. Pastor Maldonado (Lotus), lui, a visité tous les recoins du circuit de Shanghaï. Nos bonus-malus.

Lewis Hamilton and Nico Rosberg (Mercedes) sur le podium du GP de Chine

Crédit: AFP

La note

2/5. Vous vous êtes levé tôt ? Vous n'avez pas été récompensé. Le Grand Prix de Chine n'a pas été le plus passionnant de l'histoire.

Le vainqueur

Lewis Hamilton était trop fort. Pole position, meilleur tour en course et victoire : le Britannique n'était pas d'humeur à partager les lauriers, dimanche. On l'a rapidement su. Dès sa sortie des stands où il s'est un peu chauffé avec Sebastian Vettel. Et sur la grille où, sa Mercedes tournée vers Rosberg, Hamilton a montré qu'il avait envie d'en découdre. La suite ? Une course maîtrisée. Il a su "bouchonner" quand il fallait (n'en déplaise à Rosberg), accélérer quand il le devait. Lewis Hamilton n'est pas champion du monde pour rien.
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Lewis Hamilton devant le drapeau chinois, avant le départ du GP.

Crédit: AFP

Le battu

Nico Rosberg est sur le podium pour la troisième fois de la saison. Deuxième, comme en Australie, l'Allemand fait mieux qu'en Malaisie (3e). Mais, comme à chaque fois depuis le coup d'envoi du Championnat du monde 2015, il est derrière… Lewis Hamilton. Et, au-delà de l'écart comptable qui se creuse petit à petit sans être encore rédhibitoire, c'est l'écart naturel qui sépare les deux rivaux qui inquiète pour la suite de la saison. Hamilton a joué avec Rosberg, dimanche. Ce qui n'a pas plu à l'Allemand. Espérons que le fils de Keke ne se résigne pas. Pour lui. Pour le championnat.

Le regret

Il est pour Max Verstappen. Parti 13e, le pilote Toro Rosso a réalisé une superbe course. Et méritait mieux qu'un abandon à deux tours de la fin alors qu'il pointait à la 8e place. Partie remise, on en est sûr.
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Max Verstappen (Toro Rosso) en Chine (2015)

Crédit: Panoramic

Le vilain

Le vilain ? Le maladroit ? On hésite. Il n'en reste pas moins que Pastor Maldonado a égayé la course de ses arabesques. Tête à queue, accrochage, entrée aux stands ratée. Le pilote Lotus a réussi le grand chelem, même si la "touchette" avec Button n’était pas de son fait, ce que les commissaires ont reconnu en pénalisant l’ancien champion du monde. Maldonado a fini par abandonner. Logique.

L'attaquant

Max Verstappen a fait le job. Et même plus que ça. Mais on lui a déjà rendu hommage un peu plus tôt. Une fois n'est pas coutume, on a envie de mettre en avant Kimi Räikkönen, qui s'est montré plus qu'offensif, aux deux extrémités du GP. Au départ, il a rapidement pris le dessus sur les Williams et s'est installé à la quatrième place. Surtout, le Finlandais a fait le forcing en fin de course pour tenter de rattraper… son coéquipier. Pour lui faire peur ? Non, pour le doubler. "J'avais la vitesse nécessaire pour le doubler mais il m'a manqué quelques tours. C'est comme ça", a-t-il reconnu après la course. Du panache pour Ice Man. Tout arrive.

Le bonus

Quinze courses sans le moindre point. Quinze courses et puis, enfin, Romain Grosjean a remis le nez dans les dix premiers. Il repart de Chine avec une septième place qui fait son bonheur. Et celui de Lotus qui attendait aussi de voir son compteur débloqué.

Le malus

Sur la grille de départ, les McLaren étaient loin. Très loin. Trop loin. Elles y sont restées. Partis en 17e et 18e position, Jenson Button et Fernando Alonso ont terminé 14e et 12e. Voilà. Eric Boullier et ses hommes ne pouvaient prétendre à mieux. Même si les deux monoplaces ont rallié l'arrivée, l'équipe de Woking a du pain sur la planche.

La stat

Lewis Hamilton, what else ?

La déclaration : Hamilton à Rosberg

S’il voulait se rapprocher de moi et me passer, il n’avait qu’à le faire ! Mais il était toujours quatre ou cinq secondes derrière… 
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