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Rosberg contre Ricciardo et les Ferrari : les clés de la course à Shanghai

Stéphane Vrignaud

Publié 16/04/2016 à 16:27 GMT+2

GRAND PRIX DE CHINE - Les 56 tours de dimanche s'annoncent passionnants suite au choix de Nico Rosberg (Mercedes) de tenter le pari des "tendre" au départ. Voici à quoi pourrait ressembler la course.

Nico Rosberg (Mercedes), Kimi Räikkönen (Ferrari) au Grand Prix de Chine 2016

Crédit: Daimler AG

La surprise de samedi à confirmer : Daniel Ricciardo (Red Bull)

L'Australien s'était qualifié à 1"752 de la pole position en Australie et à 1"361 à Bahreïn et on ne l'attendait logiquement pas en première ligne en Chine. Mais la pénalité infligée à Lewis Hamilton promettait une chance à un audacieux et il a été celui-ci au bout d'un tour parfait. Pas de doute : la Red Bull a un excellent châssis et le Renault a du répondant.
Le meilleur moteur après le Mercedes a affirmé Paddy Lowe, en début de saison. De quoi croire le directeur technique des Gris.

Le coup génial : le choix de pneus de Nico Rosberg (Mercedes)

C'est incroyable de la part du n°1 mondial d'avoir fait le pari des "tendre" en Q2, ce qui aurait pu lui coûter sa place en Q3. Et intéressant de voir que les Ferrari n'ont pas eu l'audace ou les moyens de l'imiter.
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Nico Rosberg (Mercedes) au Grand Prix de Chine 2016

Crédit: Daimler AG

Le regret de la qualification : le roue baladeuse de Nico Hülkenberg (Force India)

La roue avant droite de la Force India de l'Allemand était mal fixée en fin de Q2, elle a conduit à un drapeau rouge qui a provoqué la perte de Felipe Massa (Williams), Fernando Alonso, Jenson Button (McLaren) et Romain Grosjean (Haas) alors dans leurs tours rapides. Plus dommage encore, le vainqueur des 24 heures du Mans 2015 a été sanctionné de 3 places pour cette faute qu'il n'a pas commise...

Ce que la qualification nous a appris : Kimi Räikkönen (Ferrari) n'est pas l'homme d'un tour

On y a cru, on s'est dit que le Finlandais allait enfin décrocher sa première pole position depuis le Grand Prix de France 2008… Mais quelques erreurs sont encore passées par là.

A quoi va ressembler le Grand Prix : une course à stratégies multiples

Nico Rosberg (Mercedes) va donc s'élancer avec les "tendre" qu'il a passés en Q2, et il va avoir fort à faire pour défendre sa position contre la Red Bull de Daniel Ricciardo et les Ferrari montées en "super tendre". L'Allemand va probablement rendre une dizaine de mètres à ces rivaux.
Piste lavée par la pluie et donc "verte" et peu adhérente, les voitures vont glisser aussi encore plus sur les 56 tours de course… Pirelli annonce trois arrêts :
Pour Rosberg : départ en "tendre" puis arrêts pour des jeux neufs aux 16e et 31e tours et dernier relais en "super tendre" à partir du 46e tour.
Pour Ricciardo et les Ferrari : départ en "super tendre" puis passages en "tendre" aux 11e, 26e et 41e tours.
Et puis, Lewis Hamilton (Mercedes) va se lancer dans une remontée que les lignes droites du circuit devraient favoriser. Le podium est-il possible ? Il était parti 22e pour finir 3e en 2014 en Hongrie.
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Sebastian Vettel (Ferrari) au Grand Prix de Chine 2016

Crédit: AFP

La déclaration perplexe : Nico Hülkenberg (Force India)

Je ne sais pas comment j'ai pu perdre une roue. Elle était pourtant correctement fixée quand j’ai quitté mon stand. Je n'ai de surcroît rien senti et aucune alerte n’est apparue sur mon volant. Tout semblait normal, puis la roue s’est désolidarisée subitement.
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