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Bonus-malus : Vettel (Ferrari) et Verstappen (Red Bull) ont signé le retour de la bagarre en piste !

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 09/04/2017 à 17:32 GMT+2

GRAND PRIX DE CHINE - Deux semaines après Mlebourne, Shanghai nous a réconciliés avec le spectacle en Formule 1 grâce aux offensives de Sebastian Vettel (Ferrari) et Max Verstappen (Red Bull), entre autres, dimanche. Voici ce que l'on retiendra de la 2e manche du Mondial 2017.

Sebastian Vettel (Ferrari) au Grand Prix de Chine 2017

Crédit: AFP

La note : 3/5

Lewis Hamilton (Mercedes) a passé les 56 tours en tête mais les joutes n'ont pas manqué derrière entre Sebastian Vettel (Ferrari), Daniel Ricciardo et Max Verstappen (Red Bull). Pas de doute : le nouveau règlement technique a ses bons côtés et les conditions se prêtaient au spectacle.

Le vainqueur : Lewis Hamilton

Le Britannique a encore maitrisé son départ et l'accident d'Antonio Giovinazzi (Sauber) a été l'occasion parfaite pour rentrer, au 4e tour. Pour passer les bons pneus ("tendre") surtout. L'instant crucial est survenu lorsqu'il a sacrifié quatre secondes sur Sebastian Vettel (Ferrari) pour retarder au maximum son arrêt. Une voiture de sécurité aurait pu tout remettre en question mais c'était le risque à prendre pour s'assurer de ne pas faiblir dans le final.
Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Chine 2017
Une 63e pole position, une 54e victoire, un 32e meilleur tour et une 10e course menée de bout en bout compilés pour un 3e Grand Chelem en carrière. Une belle maîtrise. Un sentiment de perfection.

Le battu : Daniel Ricciardo

L'Australien parti 11 places devant son coéquipier de Red Bull, Max Verstappen, a fini dans ses échappements en subissant toute la course. Et il s'est incliné par deux fois, face à Max Verstappen au tour 11, puis Vettel au tour 22, non sans aller au contact. Bref, un dimanche qui a écorné sa réputation.

Le showman : Max Verstappen

Il a gagné 9 places dans le premier tour et, fidèle à lui-même, ne s'est pas calmé par la suite puisqu'il a pris des "super tendre" quand tout le monde passait des "tendre". De quoi faire un festival jusqu'au podium. Enervant quand même dans ses suppliques à la direction de course pour envoyer un drapeau bleu à Romain Grosjean (Haas) qu'il n'avait pas rattrapé.

Ce qui aurait pu changer le cours du Grand Prix

Kimi Räikkönen a été ralenti par un problème de couple moteur et Ferrari l'a fait rentrer trop tard. Autrement, il aurait peut-être pu viser le podium.

Les gaffeurs : Antonio Giovinazzi et Valtteri Bottas

Auteur de deux crashs au même endroit en 24 heures, l'Italien de Sauber n'apprend pas de ses erreurs. Sa chance est sûrement d'être soutenu par Ferrari, car d'autres auraient déjà fini leur carrière là-dessus. Car Toto Wolff l'a dit : Pascal Wehrlein a de bonnes chances de revenir dans le baquet de la Sauber le week-end prochain, à Sakhir.
Et puis, on se demande encore comment Valtteri Bottas a pu perdre très vite le contrôle de sa Mercedes pour sombrer au classement. Sixième, il a lui aussi perdu beaucoup de crédit.

L'homme des dépassements : Sebastian Vettel

L'Allemand a livré deux manœuvres franches, à hauts risques. D'abord pour passer Kimi Räikkönen (Ferrari) au virage n°4, au tour 20, puis sur Daniel Ricciardo (Red Bull) deux boucles plus tard.
Sebastian Vettel (Ferrari) et Max Verstappen (Red Bull) au Grand Prix de Chine 2017

Le bonus : Carlos Sainz

L'Espagnol a été le "facteur X" avec son choix des gommes au départ. "Vous auriez dû voir les têtes de mes ingénieurs quand je leur ai dit que j’allais partir avec les 'super tendre' !", a-t-il dit. "C’est marrant après coup, mais quand j’ai vu que tous les autres pilotes avaient opté pour un départ en pneus intermédiaires, et moi en pneus super-tendres, je n’en revenais pas !"

Le malus : Nico Hülkenberg

L'Allemand de Renault a réussi le tour de force de se faire pénaliser de 5 secondes pour avoir passé Romain Grosjean (Haas) sous le régime de la voiture de sécurité virtuelle, et de 10 secondes pour un fait similaire sur Marcus Ericsson (Sauber) pendant la voiture de sécurité.

Le chiffre : 0

En point, ce qui sépare Hamilton et Vettel. On n'avait plus vu deux leaders à égalité depuis Vettel et Alonso après le Grand Prix d'Espagne 2012.

La déclaration : Sebastian Vettel

Dans les derniers tours, j'ai demandé à l'équipe de me donner une moyenne de ce qui serait nécessaire pour le rattraper, pour savoir ce que j'avais à faire. J'ai continué de pousser parce qu'on ne sait jamais, peut-être que Lewis peut faire une erreur ou avoir un problème avec sa voiture alors j'ai voulu maintenir la pression. Le fait de savoir que lui aussi a poussé est, je pense, une bonne nouvelle.
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