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Le bilan des Bleus : Ocon encore dans les points, Grosjean et Renault à la porte

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 10/04/2017 à 13:02 GMT+2

GRAND PRIX DE CHINE - Esteban Ocon (Force India) a finit 10e dimanche à Shanghai, juste devant Romain Grosjean (Haas). En revanche, pour Renault, ce fut une course à oublier.

Esteban Ocon (Force India) au Grand Prix de Chine 2017

Crédit: AFP

Ocon récidive

Esteban Ocon (Force India) avait marqué le point de la 10e place à Melbourne et se qualifiant 14e et en produisant l'un des rares - et beaux - dépassements de la course inaugurale. A Shanghai, le Normand de Force India a fait mieux puisqu'après son échec en Q1 (qualifié 20e, parti 17e) à cause de l'accident d'Antonio Giovinazzi (Sauber), il a fait un nouveau Top 10.
"Un bon retournement de situation", a-t-il expliqué, surtout qu'il est passé par erreur à son stand dès le 2e tour. Un "malentendu" qui lui a coûté "au moins 15 secondes". On a compris le message : son coéquipier Sergio Pérez a fini 12"6 devant lui et il aurait pu selon lui être le meilleur de son équipe.
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Esteban Ocon (Force India) derrière son coéquipier Sergio Pérez au Grand Prix de Chine 2017

Crédit: Force India F1 Ltd

Grosjean à la plus mauvaise place

Sûr que Romain Grosjean (Haas) est lui en partie responsable de sa piètre place de grille, puisque c'est après un tête-à-queue dans son premier run en Q1 qu'il s'est retrouvé sans filet. L'accident d'Antonio Giovinazzi (Sauber) a fait le reste, à travers l'impossibilité d'améliorer et une sanction pour ne pas avoir suffisamment ralenti au goût de la FIA. Même s'il a apporté la preuve du contraire sur les réseaux sociaux.
Néanmoins, la course de Max Verstappen (Red Bull) a montré qu'il y avait de quoi s'en remettre. Onzième, c'est quand même mal payé. Enervant aussi, car il y avait largement de quoi faire de gros points au vu de la 8e place de son coéquipier, Kevin Magnussen.
"Hier, c'était un peu une blague, et aujourd'hui le même type s'est à nouveau crashé devant moi dans la ligne droite, j'ai donc dû m'arrêter et j'ai perdu beaucoup de temps", a-t-il pesté, en forme de conclusion.

Renault a gâché

Les R.S.17 roulaient encore avec leur récupérateur d'énergie au freinage (MGU-K) de 2016 mais ça n'a pas empêché Nico Hülkenberg de se qualifier 7e, soit la première Q3 de l'écurie depuis 2011. Malheureusement, l'Allemand a tout gâché en course en prenant deux pénalités (5+10 secondes) pour dépassement pendant une neutralisation virtuelle puis lors de la sortie de la voiture de sécurité. La voiture de sécurité virtuelle a "ruiné" sa stratégie et sa course. Il a fini 12e.
Quant à Jolyon Palmer, parti dernier après une pénalité de 5 places pour la même raison que Romain Grosjean, il a terminé 13e, à 6"1 de "Hulk".
"L'intervention précoce de la voiture de sécurité virtuelle nous a mis immédiatement dans les cordes puisque nous avions arrêté Nico pour le protéger de ses poursuivants", a insisté Cyril Abiteboul. "Nous sommes déçus de terminer le deuxième Grand Prix sans point, mais nous avons démontré notre rythme et notre fiabilité", a ajouté le directeur général de Renault Sport F1.
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Jolyon Palmer (Renault) au Grand Prix d'Australie 2017

Crédit: AFP

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