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Rosberg raconte la casse de son aileron

ParF1i

Mis à jour 07/10/2013 à 13:15 GMT+2

De notre partenaire F1i

Rosberg raconte la casse de son aileron

Crédit: F1i

Parti quatrième sur la grille de départ, Nico Rosberg termine en septième position du Grand Prix de Corée ce dimanche alors qu’il aurait pu prétendre au podium sans une spectaculaire mésaventure avec le museau de sa monoplace.
La course se déroulait pourtant très bien pour l’Allemand. Avec Romain Grosjean en ligne de mire, il s’apprêtait à dépasser son équipier Lewis Hamilton, en délicatesse avec ses pneus, quand le museau de sa monoplace s’affaissa, l’aileron avant venant brusquement frotter le bitume dans la ligne droite.
“La voiture était très rapide, très confortable, et le podium était garanti à un moment, a-t-il déclaré. Pendant une seconde, le podium était assuré. J’allais chercher Grosjean, car j’avais un très bon rythme, c’est donc vraiment dommage. ”
“J’avais une bonne impression, le rythme était bon, j’allais donc passer. Et puis, ce satané truc… L’aileron avant, qui descend et des étincelles qui s’en dégagent. C’était comme si j’étais assis sur le sol à ce moment-là.”
“Je n’avais pas la moindre idée de ce qu’il pouvait être en train de se passer. L’équipe a fait du très bon boulot avec mon ingénieur pour rapidement m’informer de la situation. Tout ce que je pouvais faire, c’était essayer de rentrer à la maison.”
Il faut dire que cette mésaventure aurait pu tourner au drame. L’image n’était pas sans rappeler l’accident de Fernando Alonso en Malaisie en début de saison, où l’aileron de l’Espagnol était passé sous sa monoplace, ne lui laissant plus aucun contrôle sur sa monture. Un danger dont Rosberg était bien conscient ce dimanche.
“Il me fallait aussi comprendre à quel point c’était grave, car, si l’aileron est vraiment en dessous de la voiture, alors c’est extrêmement dangereux. J’aurais tout simplement pu perdre le contrôle de la voiture et me crasher tout droit sans pouvoir freiner face au mur. Je devais donc d’abord juger de la situation. Ensuite, j’ai compris que ce n’était pas si grave et que je pouvais rentrer au stand en maintenant un peu de vitesse”, a-t-il conclu.
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