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Nico Rosberg (Mercedes) : "Un gros avantage de partir en pole"

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 06/07/2014 à 13:07 GMT+2

Nico Rosberg (Mercedes) sait qu'il a fait un grand pas vers la victoire à Silverstone en s'appropriant la pole position.

Nico Rosberg (Mercedes) au Grand Prix de Grande Bretagne 2014

Crédit: AFP

Dans une spirale positive depuis le Grand Prix de Monaco, Nico Rosberg a confirmé son ascendant au sein de l'équipe Mercedes en inversant le rapport de force face à son coéquipier samedi à Silverstone. A l'issue d'une Q3, il s'est emparé de la pole position et a battu Lewis Hamilton K.-O. Devancé de 0"194 après le premier run, le numéro un mondial a surveillé le timing pour franchir la ligne de chronométrage juste à temps afin d'attaquer son tour rapide. Pendant que le Britannique, déjà hésitant devant lui, renonçait par erreur.
"Quelle qualifications !", s'est exclamé le pilote de la W05 n°6. "C'était tellement délicat avec la pluie et ces conditions qui changeaient si vite, donc c'est très satisfaisant de finir devant, en ayant tout bien fait. Mon dernier tour lancé était difficile parce que j'étais un peu juste (ndlr : pour passer la ligne avant le drapeau à damier) et coincé derrière Lewis. Heureusement, il n'a pas fini son tour."
"Je me souvenais qu'on perdait trois ou quatre secondes dans les derniers virages quand ils étaient très mouillés, donc je savais qu'il y avait une opportunité de bien améliorer et qu'il fallait que je continue", a-t-il poursuivi. Lewis Hamilton n'avait sans doute pas fait cette observation, sinon il aurait poursuivi son tour.
Et là où Ferrari et Williams se sont loupés, Mercedes a tout maîtrisé. "Je dois aussi remercier toute l'équipe qui m'a si bien guidé pendant cette heure de qualification", a-t-il dit. "Ce sera un gros avantage de partir en pole position, je suis très confiant et je vais tout faire pour gagner. Dans la perspective du championnat, c'est bien aussi que Lewis parte sixième, mais je m'attends à ce qu'il remonte très vite en début et qu'on se batte à nouveau ensemble, car ce circuit convient très bien à nos voitures, plus que l'Autriche, donc ça va encore être une bonne bagarre". A Spielberg, les deux ne s'étaient pas réellement battus : jamais Lewis Hamilton n'avait pu porter une attaque.
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