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Qualification à Silverstone : la pole de Rosberg, le raté de Hamilton, Ferrari et Williams

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 05/07/2014 à 17:17 GMT+2

Sur une piste humide, Nico Rosberg (Mercedes) a été le meilleur dans le money time, samedi à Silverstone. Sebastian Vettel (Red Bull) a complété la première ligne devant Jenson Button (McLaren). Lewis Hamilton (Mercedes) a encore craqué et fini sixième.

Nico Rosberg (Mercedes) lors de la qualification du Grand Prix de Grande Bretagne 2014

Crédit: AFP

Silverstone et sa météo pluvieuse promettaient des surprises lors de la qualification de la neuvième manche du Mondial, on a été servi au-delà de toute espérance. Samedi, sur le circuit du Northamptonshire, le piège s'est refermé dès la Q1 sur les Ferrari de Fernando Alonso et Kimi Räikkönen et les Williams de Felipe Massa et Valtteri Bottas, en première ligne en Autriche.
En Q2, les sans-grades ont brillé puisque Jules Bianchi et Max Chilton, coéquipiers dans la modeste équipe russe chez Marussia, ont pris des retentissantes douzième et treizième places ; même si le Français sera le seul à profiter de son exploit car le Britannique devra rétrograder de cinq places sur la grille de départ suite à un changement de boîte de vitesses.

L'erreur de jugement de Hamilton

Et puis, pour couronner le tout, Nico Rosberg a fait preuve d'un extraordinaire sang-froid en coupant la ligne de chronométrage une fraction de temps avant la fermeture de la piste pour aller déloger Sebastian Vettel (Red Bull) de la pole position. Pendant que Lewis Hamilton se trompait complétement en stoppant son ultime tentative à la fin du secteur 1, restant sur un médiocre sixième chrono.
Vingt-neuf ans après son père Keke, auteur de la pole position la plus rapide de tous les temps sur une Williams, Nico a donc inscrit son prénom au palmarès des as du sprint à Silverstone. Vingt-neuf ans après son père Keke, auteur à 259,005km/h de moyenne de la pole position la plus rapide de tous les temps sur une Williams, Nico a donc inscrit son prénom au palmarès des as du sprint à Silverstone. Il a aussi un peu plus entamé psychologiquement Lewis Hamilton, qui n'avait déjà pas supporté la pression il y a deux semaines en Autriche.
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