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"Hammer time", joker de Bottas, jeu d'équipe chez Ferrari : les clés de la course à Silverstone

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 16/07/2017 à 12:50 GMT+2

GRAND PRIX DE GRANDE-BRETAGNE - Lewis Hamilton (Mercedes) part en pole position dimanche à 14h00 mais on n'imagine pas une seconde voir derrière lui Kimi Räikkönen bloquer son leader, Sebastian Vettel (Ferrari). Et comme Valtteri Bottas ne sera pas là pour intercéder, la Scuderia ne devrait pas se priver de la jouer collectif.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Grande-Bretagne 2017

Crédit: Getty Images

L'homme de la pole position : Lewis Hamilton (Mercedes)

"Cela a été serré ces derniers temps, donc finir avec 0"7 de marge sur les Ferrari est une surprise agréable", a résumé le Britannique. Mais il en a été le premier maître d'œuvre.
Samedi après-midi, son aisance a rappelé celle de Michael Schumacher sous la pluie et le gras-mouillé et il a fini par un "Hammer time" sur le sec. 1'26"600, un beau temps dont Valtteri Bottas pense avoir percé le secret : "Lewis a fait quelque chose de différent durant ses deux tours de chauffe, ce qui lui a permis d'avoir de meilleurs pneus au moment d'entamer ses deux tours rapides".
Un record de 5 pole positions dans un Grand Prix de Grande-Bretagne partagé avec Jim Clark et un record tout court pour ce qui est de Silverstone : #LH44, déjà vainqueur 4 fois sur ses terres, a un peu plus écrit l'histoire.
Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Grande-Bretagne 2017

La bonne surprise : Nico Hülkenberg (Renault)

Le week-end de la célébration des 40 ans de Renault en Formule 1, l'Allemand a sorti sa plus belle qualification de la saison. Sur un circuit aussi exigeant pour le châssis, sa sixième place est remarquable, même si elle est un peu due aux déboires de Daniel Ricciardo (Red Bull).
Présent une fois sur deux en Q3, il améliore son score encore sans appel face à son coéquipier, Jolyon Palmer : 10-0 ! Et il est le seul dans la pit lane à pouvoir s'en targuer.

La déception : Les Williams (encore)

Felipe Massa 15e et Lance Stroll 16e, ce n'est pas glorieux et il n'y aura pas toujours la pagaille au premier virage comme à Spielberg pour se refaire la réputation.

Les Français : Grosjean et Ocon en embuscade

#RG8 a réclamé une pénalité à la radio pour Lewis Hamilton, sur sa trajectoire au virage n°16, dans son premier tour chrono en Q3. Les commissaires ont scruté les vidéos, épluché les data de la W08 n°44 et jugé que pilote de la Haas "n'avait pas été gêné". Ce qui l'énerve aussi dans sa 10e place, c'est qu'il est le premier à ne pas profiter de la rétrogradation de Valtteri Bottas (Mercedes) de la 4e à la 9e position.
La frustration était aussi au programme pour son compatriote Esteban Ocon (Force India), battu pour la 9e fois en 10 séances qualificative par son coéquipier Sergio Pérez, mais pour 0"172. Une place gagnée sur le dos de Bottas, ça permet quand même de relativiser.

La rumeur : Un échange Pascal Wehrlein (Sauber) - Jolyon Palmer (Renault)

Radio-paddock s'en fait l'écho avec insistance et à travers ce projet étrange, on comprend aussi les propos de Cyril Abiteboul expliquant que la promotion Robert Kubica en Grand Prix est une affaire compliquée… Renault exhorte Jolyon Palmer à se montrer à la hauteur de la situation depuis Monaco, sans résultat tangible le dimanche, et son contrat semble verrouillé à double tour…

Ce qu'il faut savoir avant la course

L'emplacement de la pole position est à gauche, sur la partie propre et sur la trajectoire qui ouvre vers le n°1, au bout d'un run moyen (420 mètres).
Valtteri Bottas abattra un joker dans son premier relais puisqu'il le fera en "tendre" au milieu de concurrents chaussés en "super tendre". "La stratégie devrait varier entre un et deux arrêts au stand", a indiqué Pirelli.

La question : Une stratégie pour Vettel ?

Sebastian Vettel avait approché Lewis Hamilton à 0"042 en essais libres 3 et valait sûrement mieux que sa 3e place en qualification, où il n'a jamais eu un tour clair. Le tableau paraît simple pour le départ : soit il passe de suite Kimi Räikkönen, soit Ferrari le demandera au Finlandais pour lui. Et il n'y aurait rien de choquant à cela.
Sebastian Vettel (Ferrari) au Grand Prix de Grande-Bretagne 2017

Le chiffre : 4

Lewis Hamilton peut remporter dimanche pour la première fois de sa carrière un Grand Prix quatre années de suite.

La déclaration : Romain Grosjean (Haas)

Si perdre entre 0"3 et 0"4 dans un virage n'est pas être gêné, je ne sais pas ce que c'est. Ça ouvre la porte à des incidents en qualification, alors que la règle est assez claire. Je sais qu'il y a un titre mondial en jeu mais nous nous battons autant que les mecs de devant. J'ai le sentiment qu'il y a parfois deux poids deux mesures.

L'an dernier à Silverstone

Cinq tours sur piste mouillée derrière la voiture de sécurité avant le départ réel. Hamilton reste en tête alors que Rosberg ne peut résiste à la déferlante Verstappen (16e tour). Le Néerlandais s'arrête tard après Hamilton et prend la tête. Il ressort 2e mais Rosberg passe à l'offensive (38e tour) et le déborde. Le doublé Mercedes tombe à l'eau deux heures après l'arrivée : Rosberg prend 10 secondes de pénalité car il s'est fait driver à la radio pour voir l'arrivée avec sa boîte de vitesses en mauvais état. Il donne sa 2e place à Verstappen. Course sans relief de Räikkönen, 5e à plus d'une minute, et franchement décousue de Vettel, 9e.
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