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GP de Hongrie - Nico Rosberg (Mercedes) en pole : "J'ai évité de justesse de me crasher"

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 26/07/2014 à 16:51 GMT+2

La Q3 a failli se terminer très vite et très mal pour Nico Rosberg (Mercedes), à Mogyorod. Le coup de stress passé, il a assuré la pole position.

Nico Rosberg (Mercedes) en pole position au Grand Prix de Hongrie 2014

Crédit: AFP

Nico Rosberg (Mercedes) a réalisé une très bonne opération en se postant pour la dixième fois de sa carrière en pole position, samedi à Mogyorod, dans la banlieue de Budapest, en l'absence de Lewis Hamilton, contraint de partir du fond de grille dimanche, et peut-être même des stands, suite à un incendie ayant détruit une partie de sa W05 en Q1.
Pour autant, le numéro un mondial n'a pas eu la tâche facile dans les douze dernières minutes, la pluie ayant considérablement réduit l'adhérence du Hungaroring - déjà faible en la matière - dans le premier virage. Ce qui lui a valu une glissade au freinage et une vision rapprochée du mur de pneus.
J'aurais préféré livrer une vraie bataille
"La Q3 a été un gros challenge car c'était très mouillé au début du tour", a commenté l'Allemand, qui a finalement battu son compatriote Sebastian Vettel (Red Bull) de 0"486. "J'étais le premier en piste avec les 'tendre', et je ne savais pas quelle quantité de risques prendre pour passer ce premier virage. C'était finalement très humide, il a fallu y aller calmement. J'ai évité de justesse de me crasher, ce que n'est pas parvenu à faire Kevin Magnussen (McLaren). C'était vraiment très compliqué à cet endroit. Après, c'était plus simple."
"C'est très dommage pour l'équipe ce qui est arrivé à Lewis Hamilton", a-t-il repris. "Il faut continuer de travailler sur la fiabilité. Le plaisir est un peu gâché car j'aurais préféré livrer une vraie bataille, roue contre roue, avec Lewis. C'est ce qui me donnerait le plus d'adrénaline. Dimanche, la course ne sera pas une promenade de santé, étant donné les prévisions météo." Elles font état d'un risque de pluie. Mais les prévisions restent ce qu'elles sont, c'est-à-dire assez aléatoires.
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Nico Rosberg (Mercedes) au Grand Prix de Hongrie 2014

Crédit: Panoramic

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