Grand Prix de Hongrie - Bonus-malus : Ricciardo étourdissant, Alonso éblouissant, Hamilton résistant
Mis à jour 28/07/2014 à 14:43 GMT+2
Daniel Ricciardo (Red Bull) s'est offert une nouvelle victoire à l'issue d'un thriller, en Hongrie, Fernando Alonso (Ferrari) a surperformé et Lewis Hamilton (Mercedes) a résisté à son équipe. Voici nos bonus-malus.
Le vainqueur
Daniel Ricciardo (Red Bull) est l'homme des derniers kilomètres ! A Montréal, déjà, il avait pris les commandes dans les trois derniers tours. Au Hungaroring, il avait tout calculé pour se garder des "tendre" frais pour les 15 tours. Un sens tactique lumineux et un beau sens de l'attaque pour servir ses ambitions. Toujours calme à la radio, patient dans le money time, il a cueilli Lewis Hamilton (Mercedes) et Fernando Alonso (Ferrari). Un extérieur résolu au n°2 que le Britannique n'a pas osé puis un freinage d'anthologie pour ravir P1 à l'Espagnol.
Le racer
Fernando Alonso. Le champion du monde 2005 et 2006 a encore montré qu'il est capable de sortir du lot lorsque les conditions de course se compliquent et qu'elles nivellent la valeur des voitures. 27 tours en "tendre" rodés à l'attaque de son deuxième relais, sa performance fut remarquable, tout comme son rythme dans son troisième relais. Dans le final, il aurait dû se faire déposer par Lewis Hamilton (Mercedes) mais il a déployé sa science pour empêcher le Britannique d'attaquer. Face à Daniel Ricciardo (Red Bull), il n'avait pas le grip au freinage pour résister.
Le regret
La nouvelle erreur de Mercedes en qualification qui a compromis la course de Lewis Hamilton. Idem chez Ferrari à l'endroit de Kimi Räikkönen.
L'attaquant
Lewis Hamilton (Mercedes), une fois encore. Parti des stands, derrière Kevin Magnussen (McLaren) et devant Daniil Kvyat (Toro Rosso), le quadruple vainqueur de l'épreuve a mené quelques combats fulgurants. Il a gobé Kevin Magnussen (McLaren), Kimi Räikkönen (Ferrari), réglé dans le même tour au deuxième restart Sergio Pérez, Nico Hülkenberg (Force India) et Valtteri Bottas (Williams). Tout ça pour finir par Jean-Eric Vergne (Toro Rosso).
Le(s) gaffeur(s)
Romain Grosjean (Lotus). C'est arrivé aux meilleurs mais ça reste très embarrassant de taper lors d'une neutralisation. Sans doute pas de points envolés mais quand même.
McLaren : le poste de commande a fantasmé en voyant la pluie arriver à la première neutralisation. Button et Magnussen en "intermédiaire" quand tout le monde prenaient des "tendre", un sacré loupé collectif.
Le(s) bonus
En qualification, Jules Bianchi (Marussia). Dans les bons coups cette année, le Niçois s'est payé le luxe de sortir Kimi Räikkönen (Ferrari) de la liste des qualifiés pour la Q2. Une sacrée pub à l'heure de discuter de 2015.
En course, Jean-Eric Vergne (Toro Rosso) a livré un superbe run de 10 tours (du 24e au 33e) en deuxième position, devant Nico Rosberg (Mercedes), Sebastian Vettel (Red Bull) et Lewis Hamilton (Mercedes). Un message envoyé à ses employeurs et un parfait coup de fouet au moral avant les vacances.
Le malus
La consigne de Mercedes à Hamilton pour faire le jeu de Rosberg.
La stat
47 : le nombre de places gagnées par Lewis Hamilton lors des quatre dernières courses :
- de 9e à 2e en Autriche (+7)
- de 6e à 1er en Grande-Bretagne (+5)
- de 20e à 3e en Alemagne (+17)
- de 21e à 3e en Hongrie (+18)
La déclaration
Lewis Hamilton (Mercedes), qui a refusé d'appliquer l'ordre de son équipe de laisser passer son coéquipier, Nico Rosberg, sur un arrêt de plus.
J'étais très, très choqué que l'équipe me demande de m'écarter. [Nico Rosberg] n'était pas assez près pour dépasser, je n'allais pas lever le pied et perdre du terrain sur Fernando [Alonso] ou Daniel [Ricciardo], c'était donc un peu étrange. Je ne peux pas expliquer le mal que ça fait quand on a des problèmes comme ceux survenus lors des deux dernières courses. C'est difficile à avaler et de revenir le lendemain pour attaquer.
Le tour par tour
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