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Jean-Eric Vergne (Toro Rosso), neuvième : "Être là avec eux était une chance rare"

ParF1i

Mis à jour 28/07/2014 à 00:11 GMT+2

Jean-Eric Vergne (Toro Rosso) a roulé un moment derrière le leader Fernando Alonso (Ferrari), en tenant en respect Nico Rosberg (Mercedes), Sebastian Vettel (Red Bull) et Lewis Hamilton (Mercedes) au Hungaroring. Une bonne expérience.

Jean-Eric Vergne (Toro Rosso) au Grand Prix de Hongrie 2014

Crédit: Panoramic

Au terme d'un Grand Prix de Hongrie très mouvementé, Jean-Eric Vergne (Toro Rosso) a franchi la ligne d'arrivée en neuvième position, marquant deux points. Il a eu l'occasion de se mettre en valeur en occupant, plusieurs tours durant, la deuxième place de la course. Il est notamment parvenu à résister aux assauts de Nico Rosberg (Mercedes), Sebastian Vettel (Red Bull) et Lewis Hamilton (Mercedes) avant de se faire doubler par le Britannique et d'effectuer un arrêt aux stands au 35ème tour.
Pour le Français, cette passe d'armes a été l'occasion de montrer ce dont il est capable aux avant-postes. Une situation assez rare pour un pilote Toro Rosso habitué à lutter dans le ventre mou du peloton. Il s'est dès lors dit très satisfait de ce week-end hongrois.
"Je suis vraiment heureux de cette course, c'était fun !", a-t-il déclaré. "Tout s'est parfaitement déroulé durant le grand prix. Pour être honnête, au début, je me disais 'Nous n'allons pas pouvoir nous battre avec ces gars-là'. Et puis, j'ai pensé 'Je suis là, donc battons-nous !' Je ne suis pas un rêveur pour autant. Je sais que je n'ai pas la voiture pour me battre avec eux. Les points ont toujours été l'objectif… Rien n'aurait pu me permettre de monter sur le podium."
"C'est important pour moi de me montrer un peu", a insisté le Francilien. "Je pense que nous avons fait du bon boulot en conservant cette position, même si nous n'avions pas le rythme. J'estime donc que c'était une course importante pour moi. Je sais que je suis un bon pilote, je n'ai juste jamais eu la monoplace pour me battre avec ces gars-là en F1. Être là avec eux était donc une chance rare de montrer mon potentiel. Dès lors, c'était une bonne opportunité pour moi."
"J'ai vécu un week-end propre et solide. Honnêtement, j'en ai connu beaucoup, mais j'ai vécu tellement d'abandons que, malheureusement, personne ne pouvait s'en rendre compte, alors que c'était le cas", a-t-il conclu.
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