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Lewis Hamilton "très choqué" par la consigne de Mercedes

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 27/07/2014 à 20:44 GMT+2

Lewis Hamilton a confié sa stupéfaction quant à la consigne de Mercedes lui demandant de favoriser la course de Nico Rosberg, dimanche. Ce qu'il a refusé.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Hongrie 2014

Crédit: Panoramic

Le Grand Prix de Hongrie laissera des traces chez Mercedes, et les relations entre Lewis Hamilton et son coéquipier Nico Rosberg d'une part, celles avec son employeur d'autre part, ne seront sans doute plus exactement les mêmes à l'avenir.
Dimanche, dans le 47e des 70 tours de la 11e manche du Mondial, Mercedes a appelé le Britannique pour lui demander de "ne pas retenir" Nico Rosberg qui roulait très légèrement plus vite que lui, avec un pit stop de plus à effectuer. A cet instant, les W05 fondaient sur Fernando Alonso (Ferrari), deuxième.
L'Allemand, incapable de porter une attaque, n'a pas tardé à se plaindre à la radio, et Mercedes a rappelé le champion du monde 2008 pour lui intimer l'ordre de laisser passer son rival, "dans ce tour, dans la prochaine ligne droite." Ce que Lewis Hamilton a refusé tout net. "Je ne vais pas ralentir pour Nico", a-t-il prévenu dans le vif de l'action. "S'il est en mesure de se rapprocher suffisamment, il passera." Bref, si Rosberg voulait la place, il devait la mériter.
J'étais très, très choqué que l'équipe me demande de m'écarter
Lewis Hamilton pensait ravir les commandes de l'épreuve à Fernando Alonso (Ferrari) dans le final. Au lieu de ça, il a dû se raviser en voyant Daniel Ricciardo (Red Bull) grossir dans ses rétroviseurs, puis passer. La victoire envolée, en difficulté pneumatiques, il a tout misé sur la défense de sa troisième place contre… Nico Rosberg. Avec succès mais non sans autorité.
"Je suis évidemment conscient d'être dans la même course que lui, et ce n'est pas parce qu'il avait un arrêt de plus à faire que moi que je n'étais plus dans la même course", a expliqué Lewis Hamilton à l'arrivée. "Si je l'avais laissé passer, il aurait pu se détacher et il serait facilement revenu sur moi plus tard. J'étais très, très choqué que l'équipe me demande de m'écarter. Il n'était pas assez près pour dépasser, je n'allais pas lever le pied et perdre du terrain sur Fernando [Alonso] ou Daniel [Ricciardo], c'était donc un peu étrange."
"Je ne peux pas expliquer le mal que ça fait quand on a des problèmes comme ceux survenus lors des deux dernières courses. C'est difficile à avaler et de revenir le lendemain pour attaquer", a-t-il conclu.
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