Grand Prix de Hongrie : Raikkonen, Bottas, Bianchi… 9 choses à savoir sur le Hungaroring

Le Finlandais qui s'est fait "détruire" par Fernando Alonso l'an dernier sans faire beaucoup mieux face à Sebastian Vettel chez Ferrari cette année selon la Gazzetta dello Sport va disputer un énième Grand Prix de la dernière chance sur le tourniquet des environs de Budapest. Dans l'optique d'éviter de se faire supplanter par Valtteri Bottas l'an prochain, il va encore devoir prendre des risques pour enfin réussir un coup d'éclat.

Valtteri Bottas est la clé de voûte du marché des transferts 2016 selon son coéquipier de Williams, Felipe Massa, et tout va bouger lorsque Ferrari se sera décidé à annoncer son arrivée, que la presse italienne bien informée tient pour certaine. Ce qui est plus sûre encore, c'est que les deux baquets Sauber ne sont plus l'objet de spéculations suite à la reconduction de Felipe Nasr et Marcus Ericsson.

Le paddock reste sous le choc de la disparition de Jules Bianchi. Les pilotes ont fait éditer un auto-collant #CiaoJules et une minute de silence sera observée en sa mémoire avant la course.

Tavo Hellmund, qui a favorisé le retour de la F1 aux Etats-Unis d'Amérique et au Mexique, serait sur le point de racheter l'équipe Marussia. L'équipe française ART, multiple championne en GP2, serait en train de réunir les conditions d'une entrée en 2017.

Le Hungaroring n'est pas un circuit "moteur", avec seulement 45% du tour avec l'accélérateur à fond et des virages négociés uniquement en 2e, 3e ou 4e vitesses. Néanmoins, il est nécessaire de réduire le délai de réponse du turbo, spécialement dans le deuxième secteur du circuit.

Romain Grosjean (Lotus) : "Mon expérience aux 24 Heures du Mans (en 2010 sur une Ford GT) a été géniale. Si je les refais, ce sera en LMP1 car je suis fatigué de scruter les rétroviseurs le jour et la nuit. Je suis assez jaloux de la victoire de Nico [Hülkenberg], comme nous tous, même si je n'ai pas pensé à y courir à nouveau."

Michael Schumacher (Ferrari) est le dernier pilote vainqueur en Hongrie l'année d'une consécration mondiale. C'était en 2004.

A Nico Rosberg, qu'il a perdu la victoire en Hongrie l'an passé à cause d'une intervention de la voiture de sécurité. Un coup de malchance que son équipe avait essayé de compenser en demandant à Lewis Hamilton de le laisser passer, arguant un décalage de stratégie. Ce que ce dernier avait refusé.

Brillant vainqueur à Silverstone, Lewis Hamilton (Mercedes) n'a finalement que 17 points d'avance sur son coéquipier Nico Rosberg, qui n'a jamais gagné en Hongrie. Le Britannique a de quoi arriver confiant, puisqu'il a déjà remporté quatre fois l'épreuve (2007, 2009, 2012, 2013).