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F1 - GP de Malaisie : Mark Webber (Red bull) : "Vettel sera protégé comme d'habitude"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 24/03/2013 à 15:55 GMT+1

Mark Webber s'est montré résigné dimanche, après le coup de force de Sebastian Vettel. Il sait que Red Bull grondera l'Allemand pour le principe.

2013 GP de Malaisie Red Bull Webber Vettel

Crédit: Panoramic

Mark Webber a fait son travail de façon très professionnelle au plus fort de la polémique, à l'arrivée du Grand Prix de Malaisie. Il s'est retenu pour ne pas faire d'esclandre et c'est sans doute pour cela que Red Bull l'apprécie depuis 2007. Lésé d'une victoire, comme l'a reconnu son coéquipier Sebastian Vettel qui n'en a fait qu'à sa tête, l'Australien a rentré sa colère et expliqué son sentiment le plus calmement possible.
"La première partie du grand prix s'est très bien passée pour nous", a-t-il raconté. "C'était très piégeux pour nous tous de démarrer dans ces conditions (de piste mouillée) en 'intermédiaire'. Au bout du compte, nous avons choisi la bonne stratégie. Nous contrôlions la course, en ayant tout en place encore vers la fin. Après mon dernier pit stop (au 44e des 56 tours), l'équipe m'a dit que la course était finie, j'ai réduit les régimes moteur et commencé à assurer pour gérer mes pneus, vu que la bagarre était terminée. J'étais prêt à me battre jusqu'à la fin, mais l'équipe avait pris une décision, ce dont nous convenons toujours avant le départ - ça consiste à prendre soin des pneus, ramener la voiture à l'arrivée - mais Seb a pris sa propre décision et sera protégé comme d'habitude, c'est comme ça."
"Il n'y a pas de touche pour faire marche arrière"
"Je suis un grand amateur de sport et j'aime bien quand on se bagarre", a repris Mark Webber. "Les consignes de course, ce n'est pas évident, mais ça fait partie de la F1. C'était très serré entre nous, et finalement l'écurie est contente, mais quand il fait très chaud, le sang bout dans les veines, et ce n'est jamais facile. Si on n'avait qu'une seule voiture par équipe, ce serait plus facile."
Après le clash du Grand Prix de Turquie 2010 dont il avait été tenu pour responsable, Mark Webber s'était rendu au siège de l'équipe, à Milton Keynes, pour faire la paix des braves avec son jeune coéquipier. Ce n'est pas au programme, visiblement. "C'est un peu tôt pour dire ce qu'on va faire pour réparer tout ça, moi en tout cas je serai en Australie cette semaine sur mon surf", a-t-il lancé, avant de faire une pointe d'ironie. "Cela énerve un tas de personnes. Malheureusement, il n'y a pas de touche pour faire marche arrière, mais certains vont devoir supporter une certaine pression…" Vettel, qui n'a vu que l'opportunité de reprendre 25 points à Alonso dimanche, peut se sentir visé.
Obligé d'en garder sous la pédale à cause des pneus
"J'ai beaucoup réfléchi pendant les 15 derniers tours, j'ai pensé à beaucoup de choses", a-t-il confié. "Les fans de sport veulent que tout soit pur et beau, mais ce n'est pas toujours possible, il ne faut pas être trop naïfs non plus." Si le résultat n'a pas été exactement au rendez-vous, le plaisir ne l'a pas été non plus. "Je suis content de la manière dont j'ai piloté, et c'est un bon résultat pour l'équipe, mais ce n'est pas la manière la plus satisfaisante de disputer un grand prix, à cause des pneus", a-t-il, dans la droite ligne de ses critiques vis-à-vis de Pirelli, vendredi. "Ça tient parfois du quitte ou double, même si ça ne saute pas aux yeux, et on ne pilote pas au maximum de nos possibilités, pas à la limite des voitures, parce qu'on gère surtout les pneus pour qu'ils tiennent le coup."
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