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Bonus-malus : Vettel (Ferrari) maître tacticien, Hamilton énervé, Rosberg (Mercedes) abattu

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 29/03/2015 à 15:13 GMT+2

Sebastian Vettel (Ferrari) a piégé tout le monde à Sepang, Lewis Hamilton (Mercedes) a perdu son pari dans le trafic et Nico Rosberg (Mercedes) était dépité sur le podium. Nos bonus-malus.

Sebastian Vettel (Ferrari) vainqueur du Grand Prix de Malaisie 2015

Crédit: Panoramic

La note

3/5. Du suspense devant mais pas de dépassement pour la victoire.

Le vainqueur

Sacré Sebastian Vettel ! On ne l'avait pas pris au sérieux lorsqu'il avait affirmé samedi soir pouvoir se battre pour la victoire. Il ne parlait pas d'un recours aux aléas climatiques, il était juste sûr de l'équilibre de sa Ferrari et de la moindre dégradation de ses gommes. Le nouveau diable rouge a appliqué son plan à la lettre. La neutralisation l'a aidé à se poster en tête et il n'a ensuite fait que creuser l'écart. Une leçon mémorable donnée aux Mercedes.
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Sebastian Vettel (Ferrari) à l'arrivée

Crédit: Panoramic

Le battu

Lewis Hamilton, évidemment. En profitant de la neutralisation au 4e des 56 tours, il a aussi choisi de subir dans le peloton. 6e, il a mis trop de temps à passer Verstappen, Pérez, Sainz, Grosjean et Hülkenberg. Au 10e tour, il accusait un débours de 10" sur Vettel. Qu'il a traîné comme un boulet jusqu'à l'arrivée. En s'énervant à la radio : "Ne me parlez pas dans les virages !"

Le regret

Le nouveau week-end à zero point pour Lotus. Un accrochage pour Grosjean avec Pérez, un abandon pour Maldonado.

Le vilain

Felipe Nasr (Sauber) a provoqué une crevaison sur la Ferrari de Kimi Räikkönen avant la fin du premier tour. Ce qui coûta un tour complet au ralenti au Finlandais.

L'attaquant

Kimi Räikkönen, pour revenir de la 18e place à la 4e.

Le bonus

C'est reparti pour la fièvre Ferrari !

Le malus

Tout n'est manifestement pas la faute de Renault. Les Red Bull ont fini 9e (Ricciardo) et 10e (Kvyat) à un tour de la Ferrari de Vettel, et surtout derrière les Toro Rosso de Verstappen (7e) et Sainz (8e). Et les problèmes de surchauffe des freins n'expliquent pas tout.
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Daniel Ricciardo (Red Bull) au Grand Prix de Malaisie 2015

Crédit: Red Bull Racing

La stat

Le Grand Chelem continue pour Maldonado. Depuis 5 ans qu'il fait de la Formule 1, le Vénézuélien n'a jamais fini ses deux premières courses.
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Pastor Maldonado (Lotus) sur la grille de départ du Grand Prix de Malaisie

Crédit: Lotus F1 Team

La déclaration

Toto Wolff, directeur d'équipe de Mercedes : "Peut-être que c'est le signal d'alarme dont nous avions besoin. Nous avions vu que Ferrari avaient réalisé des longs relais très compétitifs ce vendredi. C'est dingue de voir à quel point ils se sont améliorés depuis l'an passé."

Le tour par tour

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