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GP de Malaisie : Hamilton l'avoue : il était incapable de gérer ses pneus aussi bien que Vettel

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 29/03/2015 à 18:14 GMT+2

Lewis Hamilton a reconnu l'infériorité technique de sa Mercedes vis-à-vis de l'utilisation des pneus par rapport à Sebastian Vettel (Ferrari) dimanche.

Lewis Hamilton (Mercedes) et Sebastian Vettel (Ferrari) sur le podium du Grand Prix de Malaisie 2015

Crédit: AFP

Lewis Hamilton (Mercedes) a peut-être payé dimanche le manque de roulage vendredi (un problème moteur) qui l'avait empêché de fouiller les réglages de sa W06. Et donc d'en peaufiner l'équilibre pour limiter l'usure des gommes.
Très tôt dans le Grand Prix de Malaisie, le Britannique a rencontré des problèmes de glissade du train avant, et une retouche de son aileron avant au stand n'y a rien changé. Sur trois haltes comme lors de sa victoire dans l'épreuve l'an dernier, il n'a jamais été en meusre de suivre le rythme de Sebastian Vettel (Ferrari), qui s'est contenté de deux.
Ils étaient tout simplement trop rapides pour nous
"Bravo à Sebastian et à Ferrari, ils ont fait un travail incroyable. Une deuxième place n'est jamais décevante et j'ai donné tout ce que je pouvais", s'est exclamé le double champion du monde, avant de détailler son parcours. "Nous savions qu'en venant ici ils (Ferrari) avaient une excellente voiture. Ils étaient tout simplement trop rapides pour nous. C'est bon pour la F1 d'avoir un autre vainqueur."
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Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Malaisie 2015

Crédit: AFP

"Nous allons réagir collectivement et travailler dans les domaines où nous avons perdu du temps", a-t-il poursuivi. "Je ne peux pas dire si nous avons commis une erreur en rentrant au stand (ndlr : lors de la neutralisation au 4e tour), je ne m'attendais pas à ce que si peu de pilotes fassent de même. Il faut maintenant regarder avec les ingénieurs si nous aurions pu faire mieux."

Il préfère les "medium", on lui donne des "dur"...

"J'ai lutté toute la course avec l'équilibre de ma voiture, beaucoup de sous-virage et je ne pouvais pas gérer mes pneus correctement. Quand nous avons chaussé les pneus 'medium', la voiture était bonne, voire meilleure, j'ai donc pu être un peu plus consistant pour réduire l'écart."
"On m'a dit à la radio que ça n'allait pas être ce train de pneus et nous avons chaussé les autres (ndlr : les "dur"), dont je savais que ça n'allait pas être le choix de gommes idéal. J'ai fait du mieux que je pouvais, je pense que l'équipe a fait les meilleurs choix possibles."
La principale conséquence de tout ça est qu'il se retrouve à porté de Vettel au championnat. "Vettel est à trois points de moi, il va falloir travailler dur", a-t-il commenté. "Je ne sais s'il y aurait eu une différence si j'étais resté en piste comme Vettel. Ils étaient probablement aussi bons, voire même un peu meilleurs dans la gestion de la dégradation de leurs pneus, donc cela aurait finalement été très serré."
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