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Bonus-malus : Hamilton trompé, Rosberg (Mercedes) verni, Verstappen (Toro Rosso) juvénile

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 24/05/2015 à 21:11 GMT+2

GRAND PRIX DE MONACO - Lewis Hamilton, Nico Rosberg (Mercedes) et Max Verstappen (Toro Rosso) ont incarné dimanche la fébrilité et les incertitudes d'une course hors-norme. Nos bonus et nos malus.

Nico Rosberg (Mercedes) au Grand Prix de Monaco 2015

Crédit: AFP

La note

1/5. Un Grand Prix où il ne se passait strictement et qui a eu besoin d'un accident pour rebondir et finalement offrir de l'injustice.

Le vainqueur

Nico Rosberg n'a même pas signé un meilleur temps dans une séance d'essais ou partie de qualification et s'est fait démolir pendant 61 tours avant de cueillir une victoire providentielle. A Monaco, il ne faut commettre aucune erreur et se tenir prêt. Il l'était car il a aussi payé pour le savoir (ndlr : 2008) et ce succès vient finalement peut-être de plus loin qu'on ne pense. Un troisième de suite qui le fait entrer dans le club fermé des triples vainqueurs consécutifs Graham Hill (1963-65) et Alain Prost (1984-86). A deux longueurs d'Ayrton Senna (1989-93).

Le battu

Lewis Hamilton, encore lui. Autant il avait été battu à la régulière à Montmelo, autant il ne pouvait s'imaginer que la faiblesse viendrait de son propre camp. Mercedes a 99,9% de responsabilité dans cette histoire. 0,01% pour lui ? Oui. A force de se plaindre de ses pneus, il a poussé inconsciemment Mercedes à vouloir lui offrir le luxe de finir en pneus frais. Un mieux ennemi du bien qui n'aurait pas eu cours pour Nico Rosberg, qui avait flingué deux trains de "super tendre" samedi, en fins de Q2 et de Q3.
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Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Monaco 2015

Crédit: Reuters

Le regret

Que la FIA donne des super licences de Formule 1 à des adolescents.

Le vilain

Max Verstappen (Toro Rosso), qui n'a même pas reconnu sa responsabilité dans son accident avec Romain Grosjean (Lotus). Qui aurait freiné 50 mètres plus tôt que d'habitude... Et puis quoi aussi ?

Le gaffeur

Celui qui a calculé que Lewis Hamilton avait le temps de rentrer pendant la neutralisation.

L'attaquant

Carlos Sainz (Toro Rosso). De dernier à 10e.

Le bonus

La forme de Sergio Pérez, qui éclipse décidemment Nico Hülkenberg chez Force India et s'avère le promoteur idéal du Grand Prix du Mexique.

Le malus

Après la Q2, Fernando Alonso subi une nouvelle panne technique au virage n°1. Le pauvre, il s'est même fait vanner par Giedo van der Garde ! Toujours zéro point, alors que Jenson Button a ouvert le score.

La stat

4 abandons en 5 gp pour Pastor Maldonado (Lotus).

La déclaration

Maurizio Arrivabene, le directeur d'équipe de Ferrari :
"On peut dire que Mercedes a été un peu arrogante. Nous n'avons jamais imaginé un seul instant faire ce que Mercedes a fait."
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