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Très offensif, Lewis Hamilton (Mercedes) a déjà lancé le duel

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 26/05/2016 à 12:58 GMT+2

GRAND PRIX DE MONACO - Lewis Hamilton a lancé le duel chez Mercedes dès les premières minutes de la première séance d'essais, jeudi matin, et a fini avec le meilleur chrono, pour 0"101. Sebastian Vettel (Ferrari) a complété le trio, à 0"419.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Monaco 2016

Crédit: AFP

Pirelli avait fixé à cette manche monégasque du Mondial l'introduction de son type "ultra tendre". L'événement a été l'occasion pour les pilotes Mercedes de déclencher les hostilités dès la première minute des essais libres 1, jeudi matin sur le port.
Moins de deux semaines après le clash du Grand Prix d'Espagne - officiellement un dossier classé chez les Gris - on a vu Lewis Hamilton chausser cette gomme à flanc violet dès l'ouverture de la piste pour se déchaîner à coups de boutoir chronométriques. Il a emporté la décision en 1'15"537, soit un temps inférieur de 0"101 à celui de son coéquipier triple vainqueur en titre en Principauté.
Nico Rosberg (Mercedes) au Grand Prix de Monaco 2016
Sebastian Vettel (Ferrari), qui a choisi de chausser les enveloppes milanaises les plus tendres plus tard, a complété le podium de ce premier entraînement traditionnellement fixé le jeudi avec un tour à 0"419.

Une plaque d'égout soulevée et des crevaisons pour Rosberg et Button

Daniel Ricciardo, seul chez Red Bull à bénéficier ce week-end des 35 chevaux supplémentaires et du gain de 0"4 par tour de la nouvelle spécification du moteur Renault, s'est placé au quatrième rang, à 0"771, devant son coéquipier Max Verstappen, vainqueur du récent Grand Prix d'Espagne, à 0"834.
Daniil Kvyat, rétrogradé chez Toro Rosso depuis deux meetings, a établi le sixième temps, à 0"889. Il a devancé les pilotes de Force India, Sergio Pérez et Nico Hülkenberg, et Kimi Räikkönen (Ferrari).
Cette séance, marquée par les touchettes de Felipe Massa (Williams) au virage n°1 et de Jolyon Palmer (Renault) au n°12, n'est pas allée à son terme, amputée de trois minutes à cause d'une petite plaque d'égout soulevée par la Mercedes de Nico Rosberg.
Jenson Button (McLaren), qui le suivait, a dangereusement tapé la pièce de fonte et lui aussi crevé.
En marge du sport, cette session a aussi été le moment pour la famille de Jules Bianchi de révéler l'action en justice qu'elle compte mener contre la FIA, la FOM et Marussia pour établir les circonstances et les responsabilités dans l'accident du Japon 2014 qui ont conduit à la mort du pilote, le 17 juillet 2015.
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