Pirelli "ultra tendre", nouveau Renault, tear off… : 9 choses à savoir sur Monaco

Les équipes ont réclamé en vain son introduction au Grand Prix de Russie mais, marketing oblige, le nouveau type "ultra tendre" de Pirelli a attendu Monaco. Ferrari se frotte les mains : sa SF16-H est accro aux pneus tendres.

Le motoriste français a avancé à ce week-end la mise en service de la nouvelle spécification de son groupe propulseur. Il n'a eu le temps d'en fabriquer que deux, l'une pour Daniel Ricciardo chez son client Red Bull, l'autre pour son pilote maison, Kevin Magnussen.

Depuis 2015, les pilotes sont tenus de garder le même design de casque pour toute la saison mais la FIA a décidé de faire une exception en autorisant des variations libres pour la manche princière.

C'est à l'occasion de cette manche monégasque qu'entre en vigueur pour les pilotes l'interdiction de détacher les visières de leurs casques en piste, pour des raisons de sécurité. Il est arrivé que certaines se fichent dans des écopes, faisant surchauffer dangereusement les disques de freins. Les pilotes devront les déposer dans leur cockpit où s'en débarrasser lors des pit stops.

Monaco étant un circuit "stop and go", pilotes et équipes vont insister tout le week-end sur la traction en sortie de virage.

En course, il faudra bien démarrer : avec 210 mètres, le run entre la pole position et le virage n°1 est le plus court de la saison.

Nico Rosberg, à propos de son accrochage avec Lewis Hamilton en Espagne

Nico Rosberg (Mercedes) vise le quadruplé ce week-end. Un seul pilote a gagné plus de trois fois de suite dans la principauté : Ayrton Senna (1989-1993).

Que sa dernière victoire sur le port remonte à 2001, avec Michael Schumacher.

Le clash de Montmelo a eu des conséquences chez Mercedes puis que derrière le leader du Mondial, Nico Rosberg, ce n'est pas Lewis Hamilton mais Kimi Räikkönen (Ferrari) qui apparaît à la deuxième place. L'Allemand à la tête de 100 points, le Finlandais à 39 longueurs et le Britannique à 43.