Dans la course à la pole position, Nico Rosberg (Mercedes) a fait capituler Lewis Hamilton

Après deux séances pluvieuses inutiles vendredi et seulement 35 minutes de travail samedi matin en raison de l'arrêt des essais suite à l'accident de Carlos Sainz (Toro Rosso), Nico Rosberg (Mercedes) a eu le temps de trouver de meilleurs réglages que son coéquipier, Lewis Hamilton. Car c'est sans discussion qu'il s'est réservé la pole position de la 15ème manche du Mondial, à Adler.

Déjà auteur du temps de référence lors du dernier entraînement du Grand Prix de Russie, avec 0"802 de marge sur le Britannique, le vice-champion du monde 2014 a confirmé avec une certaine facilité en postant un chrono en Q1 qui a valu à son adversaire ce commentaire étonné, à la radio : "Vous avez dit que je suis à une seconde de Nico ?"

Encore intouchable en Q2, l'Allemand a fait définitivement plier le n°1 mondial anglais après la première tentative en Q3. Détenteur de la pole position avec 0"320 de marge, il a alors vu son rival jeter l'éponge.

"Nous avons fait du bon travail avec mes ingénieurs en estimant les bons réglages", a déclaré le fils du champion du monde 1982. "La voiture était bien équilibrée et j'ai pu boucler quelques bons tours. Dimanche, il s'agira pour moi de battre Lewis afin de réduire mon retard au classement, tandis que nous tenterons de décrocher le titre des constructeurs pour Mercedes."

En deuxième ligne, on retrouvera dimanche à 13h00 françaises Valtteri Bottas (Williams) et Sebastian Vettel (Ferrari), qui ont encaissé respectivement 0"799 et 0"852. "J'ai l'impression qu'on a réussi à prendre la mesure des Ferrari ce week-end", s'est risqué le Finlandais. L'Allemand s'est surtout déclaré fautif dans son tour, et piqué dans son orgueil quand il a dit, spontanément à la radio : "Désolé les gars, j'aurais dû finir devant Bottas".

La suite de la grille associera Kimi Räikkönen (Ferrari) à Nico Hülkenberg (Force India) en 3e ligne, Sergio Pérez (Force India) et Romain Grosjean (Lotus) en 4e et Max Verstappen (Toro Rosso) et Daniel Ricciardo (Red Bull) en 5e.

Par ailleurs, le local Daniil Kvyat, pas encore confirmé par Red Bull pour 2016, a raison de continuer de se méfier. Eliminé en Q2 (11e), il sait que Max Verstappen continue de menacer son baquet.