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Ecclestone : "Nous devons revenir à la bonne vieille époque, quand j’étais un dictateur"

ParF1i

Publié 28/04/2016 à 15:08 GMT+2

GRAND PRIX DE RUSSIE - Bernie Ecclestone juge la Formule 1 ingérable sous l'influence de Mercedes et Ferrari. Il pense qu'un homme fort doit la gérer seul. Et pense évidemment à lui.

Bernie Ecclestone (FOM) au Grand Prix d'Autriche 2015

Crédit: Panoramic

Bernie Ecclestone a déclaré dans un entretien accordé au journal sportif russe Sovetsky Sport qu’il souhaitait redevenir un dictateur en Formule 1. Âgé de 85 ans, le Britannique, qui n’a toujours pas de successeur désigné à la tête de la F1, estime que la démocratie n’a pas sa place en catégorie reine du sport automobile.

"Je l’ai souvent dit et je le redis aujourd’hui : notre structure actuelle ne fonctionne pas", indique-t-il. "Nous avons autorisé Ferrari et Mercedes à nous diriger. Comment ? Car ils motorisent la plupart des équipes du plateau et ils ont donc un pouvoir de décision très important auprès des écuries qu’ils motorisent."

"Quand nous essayons d’introduire quelque chose de nouveau, il est nécessaire d’avoir l’accord des équipes, et c’est le nœud du problème. C’est ce qui arrive quand la démocratie ne fonctionne pas.

Nous devons revenir à la bonne vieille époque qui a fait de la Formule 1 ce qu’elle est aujourd’hui. Quand j’avais nettement plus d’influence que maintenant. Quand j’étais un dictateur !Avec le système démocratique actuel, les gens font passer leurs intérêts personnels avant ceux de la F1", déplore Ecclestone.

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