Bonus-malus : Valtteri Bottas (Mercedes) ne doit rien à personne
Mis à jour 01/05/2017 à 12:55 GMT+2
GRAND PRIX DE RUSSIE - Valtteri Bottas (Mercedes) a mis les Ferrari d'accord dès le départ et ce fut là quasiment la seule sensation d'une course ennuyeuse. Voici ce que l'on retiendra de la 4e manche du Mondial 2017.
La note : 2/5
Valtteri Bottas (Mercedes) a rangé les Ferrari derrière lui au départ, autrement ces 52 tours valaient 1/5. Sebastian Vettel combatif mais Lewis Hamilton (Mercedes) dépassé et Max Verstappen (Red Bull) largué à une minute… Dramatique.
Le vainqueur : Valtteri Bottas
Le Finlandais avait fait de belles courses à Sotchi et il avait un feeling encore incroyable avec cette piste. On pouvait craindre un set-up trop agressif sur un tour samedi pour une nouvelle désillusion en termes d'exploitation des pneus sur la distance. Si le tracé n'est pas réputé usant pour les gommes et la neutralisation de trois tours l'a aidé comme il l'a dit, il a été sensationnel au départ et finalement solide quand on imagine ce que peut représenter la pression d'un Sebastian Vettel (Ferrari).
Son blocage de roue au tour 38 a failli mal se terminer mais il ne l'a pas désarmé. Il s'est efforcé avec succès de tenir l'Allemand au-délà de la seconde DRS.
Le grand battu : Lewis Hamilton
Pour avoir gagné à Sotchi en 2014 et 2015 et terminé deuxième en 2016, le Britannique avait suffisamment de repères pour s'en sortir et le fait que Pirelli apportait pour la première fois des "ultra tendre" en Russie n'explique pas sa faillite en qualification, ses glissades à répétition. Le plus embarrassant est la surchauffe de son moteur dont il ignore la cause. Quatrième à 36 secondes de son coéquipier, un K.-O. technique retentissant.
Ce qui n'aurait pas pu changer le cours du Grand Prix
Une neutralisation en fin de course, comme l'a évoqué Toto Wolff, le directeur d'équipe de Mercedes. Elle aurait rapproché Lewis Hamilton des Ferrari mais ce dernier n'aurait sans doute rien pu tenter sur ce circuit pas réputé pour les opportunités qu'il offre.
L'étonné : Kimi Räikkönen
Le Finlandais n'aime pas beaucoup la radio mais il pourrait en tirer des informations parfois utiles. Il a ainsi offert le moment cocasse de cette course en apprenant que le leader de la course était Valtteri Bottas…
Le maudit : Fernando Alonso
Vu les 36,2 km/h encaissés par Stoffel Vandoorne (McLaren) par rapport à Valtteri Bottas (Mercedes) dans la speed trap, l'Espagnol n'avait pas grand-chose à gagner dans cette course. Non partant, c'est dommage pour nous. Il aurait toujours pu envoyer de la punchline à la radio.
Le malus : Romain Grosjean sur Jolyon Palmer
"Nulle part" aux essais, le Français de Haas a abrégé ses souffrances en tentant de s'infiltrer au n°2 au départ. Bien sûr, il n'y avait pas la place et la FIA a fait preuve de mansuétude en classant l'affaire sans suite. Mais ce n'est sûrement le genre de manœuvre qui va faire grimper sa cote.
Le bonus : Valtteri Bottas vainqueur
Le Finlandais a changé l'équation en gagnant. A 10 points de Lewis Hamilton et à 23 de Sebastian Vettel, le leader du Mondial, il s'est offert un statut de prétendant au titre.
La leçon
Felipe Massa (Williams) a remis Sebastian Vettel (Ferrari) à sa place : "Il était effrayé de plonger à l'intérieur. Je suis également sûr qu'il n'aurait pas passé Valtteri dans le dernier tour. Il aime vraiment se plaindre."
Le chiffre : 9
La série de pole positions suivies d'une victoire entamée par Sebastian Vettel à Sepang en 2013 avec Red Bull s'est achevée.
La déclaration : Lewis Hamilton
Dès les premiers tours, j'étais comme pétrifié. Je n'arrivais pas à hausser mon rythme en course.
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