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Fernando Alonso : "A cette époque, Red Bull était une drôle d'équipe"

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 18/09/2014 à 14:45 GMT+2

Fernando Alonso (Ferrari) confie avoir refusé de rejoindre Red Bull en 2008 parce qu'il ne trouvait pas l'équipe sérieuse.

Fernando Alonso (Ferrari) au Grand Prix de Grande Bretagne 2014

Crédit: Ferrari S.p.A.

Mi-2007, Fernando Alonso savait qu'il n'avait aucun avenir chez McLaren, et s'employait déjà à casser son contrat triennal avec Woking. Dans la dernière livraison britannique du mensuel F1 Racing, il revient, à travers des questions de personnalités de la Formule 1, sur cette période clé de sa carrière qui l'a amené à retourner chez Renault plutôt que tenter une nouvelle aventure.
Il répond notamment à Christian Horner, directeur d'équipe de Red Bull, sur le regret qu'il pourrait avoir aujourd'hui de ne pas avoir signé pour Milton Keynes, alors au début de son ascension. "Ce fut une décision difficile, vraiment", confie l'Espagnol. "Il ne fait aucun doute qu'à cette époque en quittant McLaren j'avais plusieurs options : Red Bull, Toyota, Renault… et ça m'a pris du temps pour trancher. Mais à ce moment-là, Red Bull était une drôle d'équipe, avec un bon côté marketing, mais rien de plus. A ce moment-là, ma décision fut donc logique."

Renault reste l'équipe où il s'est senti le plus chez lui

Invité par Jean Alesi à en dire plus sur l'échec McLaren, il nie être parti à cause d'une sulfureuse rivalité avec Lewis Hamilton, et précise : "En 2007, le truc qui n'a pas marché c'est que, avec l'équipe, nous ne partagions pas les mêmes objectifs, la même approche. C'était le cas en début d'année, mais après quatre ou cinq courses ils ont un peu changé de point de vue. J'ai donné 110% à chaque équipe pour laquelle j'ai couru. Si je ne donne pas 110%, ou si nous ne partageons pas la même philosophie de course et de la victoire, ça devient dur de travailler ensemble."
Allan McNish le sonde aussi sur l'équipe qu'il a le plus ressenti comme son "chez soi naturel". "Renault, en 2003, 2004 et 2005", répond le champion du monde 2005 et 2006, qui occulte 2006, saison traversée dans le désamour puisqu'il avait révélé depuis la fin de 2005 son passage chez McLaren. "C'est certainement l'équipe où je me suis le plus senti chez moi. Probablement parce que j'étais arrivé en Formule 1 avec l'aide de Flavio [Briatore, son manager, également directeur de Renault F1]."
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