Bonus-malus : Heureusement, Vettel (Ferrari), Ricciardo (Red Bull) et Kvyat (Toro Rosso) étaient là
Mis à jour 19/09/2016 à 08:29 GMT+2
GRAND PRIX DE SINGAPOUR - Daniel Ricciardo (Red Bull) a failli mettre en échec Nico Rosberg (Mercedes), Sebastian Vettel (Ferrari) a gagné 17 places et Daniil Kyvat (Toro Rosso) s'est défendu comme un acharné. Voici ce que l'on retiendra de la 15e manche du Mondial.
La note : 2/5
Red Bull a animé la fin de course avec son coup de pneus. Passé le stade de l'excitation, l'illusion n'a pas tenu. Et quand bien même l'Australien aurait établi le contact avec Rosberg, il n'aurait sans doute pas pu l'attaquer sur ce circuit qui ne se prêt pas aux dépassements. On retiendra plus la remontée de Vettel et la résistance Kvyat façon Verstappen.
Le vainqueur : Nico Rosberg
A part peut-être Monaco, l'Allemand n'a jamais connu une telle euphorie. Un 200e GP assorti d'une victoire et d'un leadership retrouvé au Mondial, c'est le coup parfait. Quel est le plus beau symbole de sa course ? Son sang-froid pendant que Ricciardo lui fondait dessus. Il n'a fait absolument aucune erreur.
Le grand battu : Lewis Hamilton
Pas à l'aise aux essais, le Britannique a entamé une entreprise de survie en ménageant ses freins. Il a réclamé une stratégie plus agressive quand il a vu Daniel Ricciardo (Red Bull) lui échapper. Il a ouvert la porte à Kimi Räikkönen sur un freinage raté au 33e tour et Mercedes l'a remis devant la Ferrari avec un undercut. Un podium qui ne sauve pas les apparences. Un triste bilan résumé ainsi : "C'était un cauchemar."
Le performer : Sebastian Vettel
L'Allemand a jeté toutes ses forces dans la bataille avec une stratégie agressive "tendre", "ultra tendre", "ultra tendre" qui lui a fait gagner 17 places pour signer un Top 5.
Le dépassement
27e tour : Vettel fait le tri entre Gutiérrez et Sainz, en pleine bagarre pour entrer dans le Top 10.
Le déçu : Nico Hülkenberg
L'Allemand est dominé par Sergio Pérez depuis quelques temps et son accident au départ n'arrange pas ses affaires face à un Mexicain qui n'a pas manqué de parler de l'un des meilleurs week-ends de sa carrière. En manque de résultat, le vainqueur des 24 Heures du Mans 2015 a tenté de passer en force entre les Toro Roso, sans ralentir évidemment. Pas de chance, ce n'est pas passé.
Le têtu : Daniil Kvyat
Il faut remercier le Russe d'avoir montré à Max Verstappen (Red Bull) ce qu'il inflige régulièrement aux autres en le rembarrant comme un possédé. Face à n'importe quel autre pilote, on aurait trouvé ça too much. Mais là, on n'a pas songé à protester. 9e pour le 200e de GP de Toro Rosso qui n'avait plus marqué depuis trois courses.
Le bonus : Le geste de Lewis Hamilton
Ça lui a sûrement coûté, mais le Britannique a jugé fair-play d'aller saluer le vainqueur encore dans sa Mercedes à l'arrivée dans le parc fermé. Une preuve de plus que l'Allemand a fait un énorme week-end.
Le malus : Les Français
Esteban Ocon (Manor) dernier à deux tours, Romain Grosjean (Haas) pas au départ, ça fait trois Grands Prix qu'on ne voit rien d'époustouflant chez les Tricolores.
La stat
Nico Rosberg (Mercedes) a remporté 22 Grands Prix dont 16 d'appellations différentes.
La déclaration : Kevin Magnussen
Je suis très heureux pour toute l'équipe, car ce point doit tous nous encourager. L'équipe a eu tout juste au niveau de la stratégie, du départ et de l'équilibre général de la voiture. Réussir une telle course et ne pas la remporter, c'est un sentiment étrange, car j'ai eu l'impression que tout était parfait.
Le point au championnat
1-Rosberg 273 pts, 2-Hamilton 265 pts, 3-Ricciardo 179 pts, 4-Vettel 153 pts, 5-Räikkönen 148 pts
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