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Duel Mercedes-Red Bull, voiture de sécurité : les clés de la course à Singapour

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 18/09/2016 à 13:39 GMT+2

GRAND PRIX DE SINGAPOUR - Avec un sandwich de Mercedes et de Red Bull sur des stratégies différentes et une voiture de sécurité quasi certaine, la course semble ouverte. Voici les enjeux de la 15e manche du Mondial qui part à 14h00.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Singapour 2016

Crédit: Daimler AG

L'homme de la pole position : Nico Rosberg

L'Allemand a fait un tour époustouflant dans cette promiscuité capable d'anéantir les plus grandes ambitions. Et il n'en a sûrement pas trop fait en le plaçant dans son Top 3. Sur 200 Grands Prix, ça donne la mesure de sa performance. Qui revêtira une importance plus grande si elle lui sert à s'échapper au coup d'envoi.
200e Grand Prix pour Nico Rosberg (Mercedes)

L'homme en difficulté : Lewis Hamilton

Pour l'instant, son week-end ressemble à celui du Grand Prix d'Europe à Bakou, en moins pire puisqu'il a sauvé la 3e place de grille au lieu de se crasher lamentablement en Q3. Mais les symptômes semblent les mêmes : des freinages imprécis (il y en a 13 sur un tour) et une instabilité de sa machine sur les bosses.

La surprise de samedi à confirmer : Toro Rosso

Les STR11 sont entrées en Q3 pour la première fois depuis Monaco et même avec un Carlos Sainz à 1"6 et un Daniil Kvyat à 1"8, ça vaut les 6e et 7e emplacements. Vu les chronos alignés par le Russe en "super tendre" sur un relais vendredi, les machines de Faenza ont toutes les chances de tenir le coup sur 61 boucles face aux Force India. Après trois Grands Prix sans point, c'est le moment de scorer pour les Italiens.

La performance : Daniel Ricciardo

Avec l'ancienne version du Renault, l'Australien a battu con coéquipier qui bénéficie désormais du bloc français évolué. Il s'est même hissé en première ligne.

La déception : Esteban Ocon

Fini les grands sourires des débuts belges. Monza a redimensionné l'enthousiasme du Français et samedi l'a un peu plus plongé dans la perplexité. Sa Manor était enfin en ordre de marche en Q1 mais on n'a rien vu. "Nous sommes assez loin des autres équipes et je suis moi-même assez loin de mon équipier", a-t-il avoué. Il espérait fêter ses 20 ans autrement qu'avec un chrono à 0"629 de Pascal Wehrlein. Et il ignore si ça vient d'un problème sur sa voiture.

Le regret de la qualification : Les Renault sorties en Q1

Pour la 10e fois en 15 samedis, Kevin Magnussen (17e) et Jolyon Palmer (19e) sont passés à la trappe en Q1. Marcus Ericsson n'est pas foudroyant, sa Sauber non plus, mais il a saisi l'opportunité offerte par le problème de Sebastian Vettel pour passer le cut.

Ce que la qualification nous a rappelé : Sebastian Vettel est dans l'impasse chez Ferrari

Il en sera dimanche à une année complète sans victoire puisqu'il va partir dernier. Monza est bien tombé mais un podium en six courses reste un bilan famélique. Et son quotidien devient pesant dans une écurie criblée par les rumeurs - la dernière en date étant l'arrivée de Paddy Lowe ! - et une préparation technique défaillante comme l'a montré le bris de la barre antiroulis de sa machine (comme Alonso en Q3 à Monza en 2012). Il s'est dit "très déçu" et c'est un euphémisme.
Depuis cet été, il ressent vraiment ce que Fernando Alonso a pu vivre pendant cinq ans. Et encore, l'Espagnol avait joué le titre avec les Rouges dès sa première saison...
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Sebastian Vettel (Ferrari) au Grand Prix de Singapour 2016

Crédit: Panoramic

A quoi va ressembler le Grand Prix : Un pari de Red Bull contre Mercedes

L'édition 2012 a livré 59 dépassements et celle de 2015 seulement 13 : ce sera encore tout ou rien dans ce domaine.
En revanche, on a statiquement 100% de chance de voir une voiture de sécurité puisqu'aucune édition n'y a échappé depuis 2008. Ceci pour une raison simple : les erreurs sont nombreuses sur une piste combinant l'étroitesse de Monaco et la chaleur étouffante de la Malaisie.
Cependant, le suspense n'attendra pas car le départ, et quoiqu'il arrive le premier relais, vont créer de la variété : si les Mercedes vont s'élancer en "ultra tendre", les Red Bull auront de quoi essayer de les contrer avec des "super tendre" plus endurants.

La (mauvaise) série en cours : Nico Rosberg

L'Allemand n'est jamais remonté sur le podium à Singapour depuis sa 2e place en 2008.

La déclaration : Daniel Ricciardo

J'ai fait un dernier tour propre en Q3, pas aussi bon que celui de Nico (Rosberg) mais assez bon pour être sur la première ligne. On pensait que d'autres équipes seraient au niveau aussi, donc je dois dire que je suis un peu surpris que nous soyons les seuls.
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