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Lewis Hamilton (Mercedes) : "J'avais besoin d'un miracle"

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 17/09/2017 à 21:06 GMT+2

GRAND PRIX DE SINGAPOUR - Lewis Hamilton (Mercedes) a admis que la providence était avec lui, dimanche dans les rues de Singapour.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Singapour 2017

Crédit: Getty Images

Lewis Hamilton (Mercedes) est avec son coéquipier Valtteri Bottas le seul pilote primé à chaque arrivée en 2017 depuis l'abandon de Sebastian Vettel (Ferrari), dimanche à Singapour. Parfois, la malchance s'en mêle. Confortable leader sur ce même circuit en 2012, il avait renoncé sur un problème de boîte de vitesses. Perdant quasiment toutes ses chances de titre en même temps qu'il abandonnait la victoire à l'Allemand, alors chez Red Bull.
La malchance et la chance équilibrent parfois un peu les choses. Le Britannique n'a pas été malheureux cette saison, à part la fois où, à Bakou, un improbable appui tête détaché l'a privé d'une victoire certaine. Dimanche lui a offert bien plus que ça : un break parfait à 25 points sur son adversaire préféré. Un break qu'il est allé chercher sur une piste piégeuse après le coup de billard à trois bandes du départ entre les Ferrari et Max Verstappen (Red Bull). Autant d'hommes mieux armés que lui dans la course à la victoire après une qualification révélatrice de la rapidité des Ferrari et RBR, et des faiblesses de sa Flèche d'argent.

"C'est un choc"

"Le résultat d'aujourd'hui ne peut pas être plus parfait", a-t-il reconnu, en conférence de presse. "Tout était contre moi et tout s'est retourné en ma faveur. Dieu m'a béni aujourd'hui. J'avais besoin d'un miracle."
Sitôt le fameux triple abandon, il a lancé à la radio à son équipe : "Cette course va consister à ramener la voiture en un morceau"… Ça n'était effectivement pas gagné avec des pneus de type "intermédiaire" sur une piste s'asséchant.
"J'ai abordé la course avec l'objectif de minimiser les dégâts. Donc finir par la remporter, c'est un choc. Mais je ne vais pas cracher dessus", a-t-il dit. "Quand j'ai vu la pluie, j'ai su que cela allait créer des opportunités pour une vraie course. Et je comptais sur le fait que certaines voitures allaient abandonner. Ce n'était pas si mouillé que ça sur la ligne de départ. Un départ derrière la voiture de sécurité aurait été plus dangereux. Je devais me concentrer pour ne pas commettre d'erreurs, une fois en tête. La priorité c'était de bien gérer les pneus car les conditions étaient moins chaudes que prévues. Et Daniel [Ricciardo] derrière était très régulier".
Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Singapour 2017

"En Malaisie, cela devrait aller"

Après une 69e pole position-record à Monza, le voilà à la tête de 60 victoires, ce qu'il "du mal à croire". Il a surtout gagné trois fois de suite, ce qu'aucun pilote n'avait fait depuis... son quadruplé de la fin 2016.
Avec sept succès contre quatre à Vettel, ses 28 points d'avance sont justifiés, mais ils n'étaient pas prévus. "Je viens de réaliser un hat trick après la pause estivale. Et pourtant les Ferrari s'étaient montrées très fortes en Hongrie", a-t-il souligné. "On pensait qu'elles le seraient ici aussi. Donc réussir à l'emporter sur le circuit qui nous convient le moins d'ici la fin de la saison c'est très positif."
La suite s'annonce celui lui plutôt favorable. "En Malaisie, cela devrait aller", estime-t-il. "Au Japon, on sera rapide, tout comme Red Bull. Aux Etats-Unis, cela devrait bien se passer. Au Mexique, je ne sais pas, car si on risque d'avoir l'avantage au niveau des appuis, le circuit est en altitude. Et le Brésil est difficile à prédire".
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