Fernando Alonso (Ferrari), sixième à Austin : "Je ne parvenais même plus à voir la piste"

Même s'il s'est classé à une honorable sixième place ce dimanche à Austin, Fernando Alonso (Ferrari) n'a pas connu un Grand Prix très enthousiasmant, à l'instar de son équipier Kimi Räikkönen. La différence de performance entre sa F14T et ses rivaux directs l'a en effet laissé quelque peu impuissant : plus d'une minute le séparait de Valtteri Bottas, cinquième sur sa Williams, au drapeau à damier.

"C'était une course telle que nous nous y attendions : pas facile, nous n'avons pas été compétitifs durant l'ensemble du week-end", a-t-il commenté. "Nous avons pris un bon départ, mais après ça, nous n’avons pas pu suivre les cinq premières voitures et elles ont disparu très rapidement.Nous avons donc simplement essayé de maintenir les autres pilotes derrière nous. Ils avaient différentes stratégies après s'être arrêtés au premier tour lorsque la voiture de sécurité est sortie. Nous avions juste à gérer notre rythme et à sécuriser cette importante sixième place."

En fin de Grand Prix, le retour soudain de Sebastian Vettel a rendu les choses plus difficiles pour l'Espagnol. "J'ai rencontré d'énormes vibrations dans les pneus lors des deux derniers tours, à tel point que je ne parvenais même plus à voir la piste. J'ai essayé de maintenir le rythme et l'écart sur les voitures derrière moi afin de franchir la ligne juste devant eux d'une manière sûre. Mais ensuite, Vettel a dépassé Magnussen et il n'y avait plus de temps à perdre dès cet instant : j'étais donc à fond lors du dernier tour, avec ces énormes vibrations."

Le double champion du monde tente malgré tout de garder une vue d'ensemble pour Ferrari qui visait encore il y a peu la troisième place au championnat des constructeurs. Reléguée à 42 points de Williams, la Scuderia ne devance plus McLaren que de 49 unités, une écurie qui a regagné en compétitivité lors des dernières épreuves et qui inquiète désormais Alonso. "Nous avons eu du mal durant tout le week-end, mais c'était pareil en Russie et un petit peu au Japon aussi. Nous devons juste marquer des points, car le championnat des constructeurs est toujours là et nous avons quelques batailles [à remporter].Nous pensions avoir perdu trop de terrain sur Williams et que nous serions au milieu de nulle part pour les courses restantes, mais maintenant McLaren semble revenir sur nous. On ne peut donc pas se permettre de ne pas inscrire d'unités. Nous sommes toujours dans la lutte."

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