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Formule 1 - Sous administration judiciaire, Caterham a fermé ses portes ce jeudi

ParF1i

Mis à jour 23/10/2014 à 21:22 GMT+2

Les employés de l'écurie Caterham n'ont pu pas entrer dans leur centre de Leafield ce jeudi, les portes étant restées fermées sur ordre judiciaire. L'équipe de F1 se trouve dans une situation administrative et économique compliquée.

L'écurie Caterham se trouve dans une situation extrêmement compliquée

Crédit: Panoramic

Les employés de l’écurie Caterham n'ont pas pu se rendre ce jeudi à l'usine de Leafield, qui a été fermée sous ordre du curateur de la société Caterham Sports Limited (CSL), qui est en cessation de paiement. CSL est l’entreprise qui produit les monoplaces pour l’écurie Caterham qui officie en Formule 1. CSL est en outre le fournisseur de 1 Malaysia Racing Team, qui possède la licence F1 de Caterham et qui serait toujours détenue par Tony Fernandes, et non le mystérieux consortium basé en Suisse et au Moyen-Orient.
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André Lotterer (Caterham) au Grand Prix de Belgique 2014

Crédit: AFP

Vu la gravité de la situation, ce consortium a menacé dans un communiqué publié de jeter l'éponge, ajoutant que Fernandes était maintenant responsable de Caterham. Si aucune solution n’est trouvée dans les prochains jours, Caterham ne sera pas en mesure de participer aux grands prix des Etats-Unis et du Brésil. Le freight de l’écurie ainsi que ses monoplaces – qui sont à l’usine de Leafield – doivent en effet prendre la direction d’Austin dès ce week-end.
"Nous essayons de trouver une solution acceptable pour qu’ils puissent se rendre aux Etats-Unis, a indiqué le curateur à l’agence de presse Reuters. Nous avons eu une réunion hier avec 1MRT et leurs avocats, et l’offre qu’ils ont proposée était inacceptable. Ils ont donc été priés de partir."
L'accord entre Engavest et Caterham Sports Ltd n'a pas été respecté
Tony Fernandes, le soi-disant ancien propriétaire de l'écurie a, lui, réagi en envoyant à son tour un communiqué, dans lequel il indique que les termes de l’accord entre Caterham et la société suisse Engavest n’ont en réalité jamais été respectés. "En juin 2014, j’ai décidé, avec mes co-actionnaires, de vendre mes parts dans Caterham F1, explique-t-il. Nous avons accepté de bonne foi de vendre les parts à une société suisse appelée ‘Engavest’ sur la base que Engavest s’engageait à payer tous les créanciers présents et futurs, et ce, les employéscompris."
"Malheureusement, Engavest n’a pas respecté les termes de l’accord et Caterham Sports Ltd (l’entreprise qui gère l’équipe de Formule 1, ndlr) a dû être placée sous administration judiciaire par la banque, une importante somme d’argent étant due à de nombreux créanciers. Nos avocats ont demandé plusieurs fois à Engavest de respecter ces conditions, ce qu’ils n’ont jamais fait."
Engavest SA réfute fermement les allégations de Tony Fernandes
Le bras de fer continue ce jeudi soir, Engavest affirmant avoir respecté toutes les conditions, en ce compris le paiement des employés. "Engavest SA réfute fermement les allégations de Tony Fernandes […]. Notre communiqué d’aujourd’hui est toujours d’actualité. Chaque condition mentionnée dans l’accord de vente et d’achat qui engageait Engavest a été respectée. Seul le vendeur, incluant M. Fernandes, n’a pas respecté ses obligations", précise la société. Et ce n'est sans doute pas fini.
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