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Red Bull champion

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 07/11/2010 à 21:50 GMT+1

Sebastian Vettel, victorieux, et Mark Webber, 2e, ont offert le titre Constructeurs à Red Bull dimanche à Sao Paulo. Mais le N.1 mondial Fernando Alonso (Ferrari), 3e, a plus sûrement fait la bonne opération.

2010 GP du Bresil Red Bull Webber Vettel Horner

Crédit: AFP

Red Bull a remporté dimanche à Sao Paulo son premier titre mondial en Formule 1. Arrivée dans la discipline reine en 2005, la firme autrichienne a décroché la couronne Constructeurs grâce à un nouveau doublé, avec Sebastian Vettel en vainqueur devant Mark Webber, qui l'a définitivement mise hors de portée de McLaren, 4e avec Lewis Hamilton et 5e avec Jenson Button.
Pour le reste, la 18e des 19 manches du championnat du monde n'a pas apporté de grand changement à la lutte indécise pour le 61e titre Pilotes de l'histoire du sport. Si ce n'est qu'ils ne sont plus que quatre à pouvoir y prétendre car Jenson Button ne fait plus partie des éligibles. En se classant 3e derrière les intouchables pilotes de RBR, Fernando Alonso (Ferrari) a finalement bien limité les dégâts. L'Espagnol, champion du monde 2005 et 2006, se présentera en leader du Mondial le week-end prochain à Abou Dhabi, aux Emirats arabes unis, avec 8 points d'avance sur Mark Webber, 15 sur Sebastian Vettel et 24 sur Lewis Hamilton. Pour être sacré, Alonso pourra se contenter d'une 2e place.
Le moteur de Webber en surchauffe
"C'est une journée incroyable", s'est exclamé Vettel. "Nous savions que nous partions du côté sale de la piste mais Nico [Hülkenberg] a légèrement patiné. J'ai réussi à prendre le meilleur sur lui à l'extérieur au premier virage. Ce fut un moment clé. Après, j'ai réussi à contrôler l'écart pendant toute la durée de la course comme je l'avais prévu. La voiture était fantastique. C'est incroyable. Je ne sais pas quoi dire. Cette saison n'a pas été facile à l'exemple de ce qui s'est passé en Corée du Sud."
"Une grande partie de la course se joue le samedi en qualification. Le dimanche, on peut jouer sur la stratégie", a souligné Webber. "Cette fois-ci, nous n'avons pas eu besoin de modifier quoi que ce soit. Sebastian a réalisé une bonne course. De mon côté, j'ai connu quelques problèmes en deuxième partie de course avec mon moteur. Il a chauffé énormément. Concernant le titre Constructeurs, c'est une très belle récompense pour toute l'équipe à Milton Keynes. Certaines personnes sont là depuis des années."
En voyant Mark Webber se maintenir toute la course à environ deux secondes de son équipier leader, Christian Horner aurait pu décider d'augmenter les chances de l'Australien d'être champion en demandant à l'Allemand de se sacrifier. Mais il redit que cela ne lui avait pas traversé l'esprit. "Ça aurait une mauvaise décision de procéder à une inversion de positions aujourd'hui, de sortir artificiellement un de nos pilotes de la lutte pour le titre", a justifié le directeur d'équipe de Red Bull Racing.
Button : "Une bonne façon de perdre le championnat"
La course a suivi un scenario assez linéaire : Sebastian Vettel, dès le départ, puis Mark Webber, dans le premier tour, ont facilement débordé le poleman néophyte Nico Hülkenberg (Williams) pour s'échapper. Le débutant allemand a ensuite cédé au 7e tour à Fernando Alonso (Ferrari), qui avait montré sa détermination à Lewis Hamilton (McLaren) au 2e des 71 tours au programme. Mais il était déjà trop tard pour l'Ibère. "Nous avons perdu trop de terrain sur les leaders dans les premiers tours à essayer de passer Hamilton et Hulkenberg", a-t-il dit. "C'était impossible de reprendre ces 12 ou 13 secondes de perdu au départ sur les Red Bull, même si nous étions proches en terme de rythme."
Les changements de gommes n'ayant pas modifié la hiérarchie autour des 26e et 27e tours, Hamilton et Button ont tenté un coup de poker en passant une seconde fois au stand pendant la neutralisation provoquée par l'accident de Vitantonio Liuzzi (Force India), afin de finir en pneus frais. Mais Vettel, Webber et Alonso étaient bien plus avancés qu'eux dans l'intense trafic généré par huit voitures. "J'étais nulle part, je n'avais aucun grip", a déclaré le champion du monde 2008. "Vendredi, je ne suis jamais parvenu à trouver l'équilibre de la voiture. Nous avons tout remué pour avoir une voiture rapide et nous l'avons finalement trouvée en course. J'ai fait de bons dépassements, c'est une bonne façon de perdre le championnat", a commenté le lauréat 2009, qui a accueilli avec philosophie la perte de son titre.
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