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Grand Prix du Brésil 2013 - Sebastian Vettel (Red Bull), vainqueur : "C'était un peu désordonné"

Eurosport
ParEurosport

Publié 24/11/2013 à 22:48 GMT+1

Sebastian Vettel (Red Bull) a porté son propre record à neuf victoires consécutives, dimanche à Sao Paulo, mais il a connu un second pit stop chaotique.

2013 GP du Brésil Red Bull Vettel

Crédit: AFP

Que vous inspire ce nouveau record de neuf victoires consécutives ?
Sebastian Vettel : Je ne veux pas comparer, car ce ne serait pas juste. C'était une époque différente quand Ascari pilotait (ndlr : Ascari a remporté neuf victoires sur une séquence de dix gp en 1952-53 sans courir Indy 500 qui fait partie du Championnat). Les voitures étaient moins fiables et les écuries moins consistantes, donc c'est forcément un autre type de record aujourd'hui. Pour nous tous dans l'équipe, ce qui nous plait c'est d'aller travailler et de donner le maximum. Il y a un super esprit et je suis triste que cette saison se termine. Avoir remporté toutes les courses depuis le break estival, c'est incroyable. La voiture était phénoménale, elle s'améliorait de course en course. Je remercie toute l'équipe et aussi Renault. Je suis sûr que tout le monde a hâte de faire un break et de recharger les batteries, pour avoir hâte d'entamer la prochaine saison.
Pourquoi votre deuxième arrêt au stand a-t-il été confus ?
S.V. : Je n'ai pas décidé moi-même, tout seul, de m'arrêter à ce moment-là. Evidemment, à cause de la météo, c'était un peu critique, on essayait de faire le relais le plus long possible parce qu'on ne savait pas quand il allait se mettre à pleuvoir. Si on s'est arrêté un tour trop tôt (ndlr : avant la pluie), on peut perdre beaucoup de temps en étant obligé de repasser par le stand pour mettre des pneus "intermédiaire". Donc en fait, l'équipe m'a dit, à la sortie du virage 12: "Rentre au stand si tu peux". Moi j'ai eu le temps de me préparer mais l'équipe était un peu juste car elle attendait les deux voitures en même temps et devait sortir tous les pneus, les miens et ceux de Mark [Webber], donc il y a eu un peu de précipitation. Je pense que l'équipe craignait aussi une sortie de la voiture de sécurité. Moi je ne savais pas ce qui se passait sur la piste et l'équipe était mieux placée que moi pour surveiller tout ça. C'est pour ça qu'ils ont décidé de me faire rentrer, mais c'était un peu désordonné.
Comment s'est déroulée cette course, vue de l'intérieur ?
S.V. : C'était une course intéressante. Je n'ai pas pris un très bon départ, mais j'ai réussi ensuite à dépasser Rosberg. C'était difficile de savoir ce qui allait se passer. En fin de course, il commençait à pleuvoir et on voyait arriver le brouillard, donc ce n'était pas évident. Aujourd'hui, c'était aussi la dernière course de Mark (Webber). Nous n'avons pas les meilleures relations du monde mais nous nous sommes toujours respectés, professionnellement, et quoi qu'il se passe en dehors, ça ne changeait rien sur la piste et on se stimulait beaucoup. Ensemble nous avons obtenu de super résultats. J'ai sûrement beaucoup appris de Mark, car il est très doué. C'est pour cela que je le considère comme l'un des meilleurs pilotes sur la grille.
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