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Interlagos 2013, l'adieu au moteur V8

ParF1i

Mis à jour 22/11/2013 à 14:35 GMT+1

De notre partenaire F1i

Interlagos 2013, l'adieu au moteur V8

Crédit: F1i

Après huit saisons, le championnat du monde de Formule 1 dira au revoir aux moteurs V8 2,4 litres lors du Grand Prix du Brésil, ce week-end.
A la fin de l’année, des moteurs atmosphériques, totalement optimisés, très puissants et extrêmement rapides cèderont la place en 2014 aux V6 1,6 litre turbocompressés.
Avec cinq titres constructeurs et autant chez les pilotes (2006-2010-2011-2012-2013), Renault est le motoriste qui a connu le plus de succès au cours des huit saisons de l’ère des V8. Pour Renault Sport F1, l’ambition est de terminer sur une note positive et d’améliorer les scores de 59 victoires, 65 pole positions et 55 meilleurs tours en course obtenus à ce jour avec le moteur V8.
"Le Brésil sera un moment poignant, confie Rémi Taffin, le directeur des prestations piste de Renault Sport F1. Les moteurs atmosphériques à haut régime sont tout ce que j’ai connu en F1. Je suis sûr que nous serons plusieurs dans le paddock à dire la même chose. L’ère des V8 consistait à rendre une voiture plus rapide en utilisant tout… sauf la puissance pure. Ainsi, nous avons beaucoup appris dans différents domaines, comme l’intégration dans la monoplace, les économies d’essence et l’exploitation d’éléments extérieurs comme les échappements."
"Nous réfléchissons toujours à ce que nous aurions pu faire de mieux, mais il faut reconnaître que nous avons accompli énormément de choses dont nous pouvons être fiers. Je pense que Renault et ses équipes partenaires ont montré la façon dont il fallait concevoir et utiliser un moteur de la manière la plus efficace, pour obtenir la voiture la plus rapide ! Nous aurions pu sans doute finir plus de courses sans rencontrer de soucis, mais la victoire est parfois acquise grâce à des erreurs commises précédemment. On apprend toujours en repoussant les limites."
"La saison 2006 restera l’un de mes souvenirs préférés. Après un problème moteur à Monza, nous étions au pied du mur. Schumacher avait pris la tête du championnat et il était presque impossible de revenir puisque la Ferrari était plus rapide à ce stade de la saison. Mais nous avons fait preuve d’abnégation et nous avons gagné la course suivante, au Japon. Cette fois, c’était au moteur Ferrari de casser et nous avons repris les commandes avant la dernière manche au Brésil. C’était un exemple parfait de lutte jusqu’au bout. Les V8 n’en étaient qu’à leurs débuts, mais nous les utilisions déjà à la limite. La casse de Monza nous avait montré à quel point nous en étions proches."
"Même si j’ai énormément apprécié cette époque, l’année prochaine sera un défi encore plus important. J’ai grandi en regardant les moteurs turbo, c’est ce que je rêvais de faire quand j’étais petit. Ce sera donc un peu comme un retour vers le futur !"
Cliquez ici pour redécouvrir en images une décennie de crashs au Grand Prix du Brésil.
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