GP du Brésil 2014, essais libres 2 : chez Mercedes, Nico Rosberg reste devant Lewis Hamilton

Pneus "medium" ou "tendre", Nico Rosberg (Mercedes) garde la main. Vendredi après-midi, l'Allemand a achevé les essais libres 2 en 1'12"123, avec 0"213 de marge de compétitivité par rapport à son coéquipier, Lewis Hamilton, qu'il avait battu de 0"221. Pour cette 18e et avant-dernière manche du Mondial, le duel continue donc de tenir ses promesses, même si l'on sait que rien de définitif n'en ressortira dimanche soir.

"La nouvelle surface rend le circuit piégeur", a souligné Nico Rosberg. "Elle est plus douce et moins bosselée qu'elle a pu l'être mais les pneus cloquaient à cause des température élevées et du nouveau bitume. Ce fut un motif d'inquiétude mais nous attendons un temps plus frais."

"La voiture était bien mais je n'ai pu aligner un bon tour", a jugé Lewis Hamilton. "Nous pouvons opérer quelques changements. Je ne suis pas sûr du nombre de tours possible avec les pneus en raison des drapeaux rouges. Nous n'avons pas eu l'opportunité de faire de long runs mais c'est la même chose pour tout le monde. C'est dur de comparer les mélanges de gommes avec ceux de 2013 car nous n'avions pas eu de roulage sur piste sèche l'an dernier avant la course. Autrement, le circuit est bien. Il est sympa et lisse et l'adhérence est bonne."

Lors de ce second entraînement de la journée, Ferrari a connu des fortunes diverses : si Kimi Räikkönen (Ferrari) s'est est sorti à bon compte avec un troisième temps, à 0"573, et une sortie de piste, Fernando Alonso a provoqué le deuxième des trois drapeaux rouges en garant à la 66e minute sa F14T en flammes. Sa "rossa" roulera avec un autre V6 turbo samedi.

Daniel Ricciardo (Red Bull) reste sûrement le plus proche rival des pilotes aux Flèches d'argent. L'Australien a signé le 4e temps, à 0"833, devant les Williams de Valtteri Bottas et Felipe Massa.

Côté français, Romain Grosjean (Lotus) a réussi le 12e temps et Jean-Eric Vergne (Toro Rosso), qui avait laissé son volant à Max Verstappen le matin, a été stoppé par un ennui technique après cinq tours.

Seuls 17 pilotes ont pris part à cette séance car Force India n'a pu remettre en état la voiture de Sergio Pérez accidentée par le pigiste payant Daniel Juncadella le matin.